Le Journal de Montreal

LE PLEIN EMPLOI

LES POSSIBILIT­ÉS D’EMPLOI DANS LES MAISONS FUNÉRAIRES SONT NOMBREUSES, ET S’IL PEUT ÊTRE FACILE DE RECRUTER POUR CERTAINS DE CES POSTES, C’EST UNE AUTRE HISTOIRE POUR D’AUTRES.

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De bons candidats, que ce soit pour des postes de thanatolog­ue, de technicien à la crémation ou autre, il y en a, selon Caroline Cloutier, la directrice marketing et communicat­ion de la Coopérativ­e funéraire du Grand Montréal. « On reçoit beaucoup de candidatur­es. Étant dans la région de Montréal, on recrute les finissants du programme du Collège de Rosemont. On a donc plus de facilité à recruter que les salons funéraires en région qui, eux, ont du mal à trouver du personnel spécialisé. »

Sophie Benoit, responsabl­e de la coordinati­on du programme de techniques de thanatolog­ie au Collège de Rosemont (seul cégep public au Québec à offrir ce programme), affirme que les perspectiv­es d’emploi sont bonnes pour les finissants. « Plusieurs maisons funéraires gardent l’étudiant qu’ils ont eu en stage s’ils sont en besoin de main-d’oeuvre. On dirige aussi les employeurs qui nous appellent au centre de placement en ligne du collège. Et c’est certain que bon nombre de maisons funéraires nous consultent pour avoir des références. » Il ne faut pas oublier les postes plus généraux, comme celui de préposé à l’accueil, où l’embauche de bons candidats peut représente­r un défi intéressan­t. L’enjeu principal est l’horaire de travail. « Aujourd’hui, les familles veulent que tout se passe la fin de semaine, ce qui nécessite beaucoup de personnel du vendredi au dimanche, et les journées sont longues. Il s’agit donc d’emplois à temps partiel, mais stimulants et qui permettent une forte reconnaiss­ance des familles », explique Caroline Cloutier.

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