Pout-pout sur glace

Le Canadien me fait penser à mon pout-pout, mon vieux tracteur à gazon lorsqu’il ne veut pas partir. Il se fait juste assez de feu dans le carburateur pour te donner espoir, mais il ne démarre pas. Dans ses 8 premiers matches, le Canadien a montré de belles choses, mais les résultats étouffent le moteur. La deuxième période de 30 tirs à Anaheim, c’est comme si le pout-pout s’était mis à marche, mais, quand on l’a embrayé, il a étouffé. Comme les défaites parfois cinglantes nous empêchent de voir et acclamer le jeu brillant et sensationnel de la recrue Victor Mete. C’est plate. Le p’tit gars mérite tellement mieux que cette ambiance morbide. Une adaptation aussi étincelante et rapide de la part d’un défenseur de 19 ans, c’est très rare. On aime bien planter les recruteurs, mais cette fois, il faut les féliciter pour ce choix de 4e ronde. Quelle trouvaille !

ENCORE LUI

Ou les fantômes ne sont pas encore arrivés ou ils boudent. Contre Chicago, le Canadien aurait pu gagner, contre Toronto, le Canadien aurait dû gagner. Le grand goaler n’est pas encore dans son équipement et ça coûte cher. Il n’a encore rien volé aux adversaires et il est trop ordinaire avec ses un, deux et parfois même trois mauvais buts par match. Tu ne peux pas gagner avec ça. Déplacements incorrects, dos au jeu, mauvaise lecture, c’est pas très beau et toute la défensive fait une prière chaque fois qu’un tir est décoché vers lui. On tapoche sur les défenseurs, mais ils pensent pas mal plus à bloquer des tirs qu’à relancer l’attaque et ça, ça change la do-donne.

Croyez-moi, quand Price va se replacer, l’équipe va scorer.

COQUETAIL

√ À vendre : maison d’édition, festival d’humour, émission de radio à Québec, émission de télé à Montréal et 40 casques de football. √ « Cet automne, y a pas juste les feuilles qui se font ramasser... » (Claude Julien qui regarde sa fiche défensive) √ Avant, on pouvait s’attacher au Canadien parce qu’il y avait des harnais. Il n’y en a plus. √ Doit-on rouvrir les églises ? On

annonce une vague de foi.

À DEMAIN

Le sourire, c’est dans toutes les langues.