Roberts a damé le pion à Maddon
Les Dodgers de Los Angeles connaissent une saison de rêve et ils sont en Série mondiale pour la première fois depuis 1988.
Vaincus 4-2 par les éventuels champions de la Série mondiale l’an dernier, les Cubs de Chicago, cette fois les Dodgers se sont vengés de belle façon et le gérant Dave Roberts a éclipsé son rival Joe Madden.
Privé de son joueur étoile Corey Seager à l’arrêt-court, Roberts lui a substitué un inconnu du nom de Charlie Culberson et les Dodgers ne se sont pas ressentis de l’absence de Seager.
Et Roberts a donné une leçon à Maddon sur l’art d’utiliser ses releveurs. Pendant que Maddon ignorait presque totalement son as Wade Davis, Roberts n’a commis aucune faute quand il s’est agi de retirer son partant pour faire confiance à ses releveurs.
Maintenant, pour compléter son oeuvre, Roberts doit mener son club à la victoire en Série mondiale et il peut s’attendre à une résistance plus féroce que celle des Cubs.
CORIACES YANKEES
Dans mes prédictions, je n’avais pas anticipé que les Yankees de New York livreraient une lutte aussi farouche aux Astros de Houston.
J’avais prévu une Série mondiale entre les Astros et les Dodgers, mais je dois avouer que la troupe de Joe Girardi a bien failli déjouer mes calculs. Et la performance des jeunes « Bombardiers du Bronx » a peut-être sauvé le poste de Girardi, si bien sûr il souhaite retourner à New York pour une onzième saison.
Vous savez tous que je n’ai pas les Yankees en odeur de sainteté. Pas les joueurs, mais l’organisation. Surtout lorsque George Steinbrenner était le grand patron.
Mais la formation des Yankees a fait écarquiller les yeux de bien des observateurs en 2017 et il faudra les surveiller l’an prochain. Ils sont probablement à un lanceur partant près d’être parmi les favoris.
Ils n’auront qu’à trouver un meilleur frappeur de choix pour mettre sur le terrain l’une de formation offensive des plus redoutables des majeures, surtout que les Judge, Sanchez, Bird, Gregorius et Hicks auront une saison de plus d’expérience.
Mon choix : les Dodgers en six.
WALLACH MÉRITE SA CHANCE
L’ancien joueur de troisième but des Expos Tim Wallach a fait ses classes et il mérite sa chance, maintenant, de faire ses preuves comme gérant d’une équipe des majeures.
Chez les Dodgers, Tim a occupé les postes d’instructeur des frappeurs, d’instructeur au troisième but et d’adjoint au gérant Don Mattingly, qu’il a d’ailleurs suivi dans ce rôle à Miami en 2015.
De plus, il a mené la principale filiale des Dodgers, les Isotopes d’Albuquerque, à leur meilleure saison (80 victoires) et a été nommé gérant de l’année de la Ligue du Pacifique en 2009.
En 2013, il a été interviewé pour le poste de gérant des Tigers de Detroit et des Mariners de Seattle, mais sans succès. Et les amateurs de Montréal souhaitaient ardemment qu’il succède à John Farrell chez les Blue Jays de Toronto, qui, toutefois, lui ont préféré John Gibbons cette année-là.
Présentement, les Phillies de Philadelphie, les Nationals de Washington et les Red Sox de Boston sont à la recherche d’un nouveau gérant et il se pourrait bien que d’autres ouvertures se créent à Baltimore ou chez les Angels de Los Angeles.
Comme on ignore ce qui va se passer chez les Marlins de Miami avec l’arrivée des nouveaux propriétaires et de Derek Jeter, souhaitons que Wallach se trouve une niche ailleurs.