Le Journal de Montreal

Joey Saputo cherche depuis juillet

- DAVE LÉVESQUE

Joey Saputo a surpris un peu tout le monde en révélant qu’il avait commencé son processus de sélection d’un nouvel entraîneur au mois de juillet.

« Je ne voulais pas être en position de réagir à la fin de la saison, je voulais être prêt, a-t-il expliqué. On a une longue liste de critères. Avec les contacts qu’on a en Europe, j’ai déjà rencontré plusieurs entraîneur­s. »

Saputo a affirmé ne pas avoir rencontré d’entraîneur ayant oeuvré aux États-Unis, ce qui devrait mettre un terme aux rumeurs amenant Alessandro Nesta, qui dirige Miami dans la NASL.

« J’ai rencontré en personne ou discuté au téléphone avec un Suisse, un Français, un Espagnol, un Allemand et trois Argentins », a précisé Saputo.

On a vu Laurent Blanc, ancien entraîneur du Paris Saint-Germain au Stade Saputo cet été, mais Saputo a indiqué qu’il n’était pas parmi les candidats.

« Quand Laurent est venu ici, je lui ai parlé de la structure et de la MLS. Je lui ai demandé s’il avait des personnes en tête qui seraient disponible­s. Mais je ne lui ai jamais demandé de venir entraîner ici. Il était en vacances avec sa femme. »

ENTRAÎNEUR DÉSIGNÉ

Le président de l’Impact a expliqué qu’il était temps de délier les cordons de la bourse afin de débloquer un budget pour embaucher un entraîneur de premier plan.

« Il faut voir ton entraîneur comme une extension de tes joueurs désignés, a résumé Saputo. Un entraîneur expériment­é, tout comme un joueur désigné, peut faire une différence.

« On a investi dans les joueurs, maintenant on réalise qu’on doit investir dans un entraîneur. Je ne veux pas donner de noms, mais les gens vont réaliser qu’on s’en va complèteme­nt dans un autre niveau.

« On cherche quelqu’un qui a dirigé dans un championna­t de première division en Europe et qui a gagné des trophées et on sait que c’est un changement qui nécessite un investisse­ment important », a ajouté Saputo.

RAPIDEMENT

Joey Saputo entend régler le dossier assez rapidement afin que son nouvel entraîneur puisse évaluer les joueurs dont le contrat vient à échéance en décembre et pour qu’il soit prêt pour le repêchage des joueurs universita­ires.

« D’ici à deux ou trois semaines, je voudrais être en position de nommer cet entraîneur-là.

Saputo a par ailleurs précisé qu’il était essentiel que le nouvel entraîneur parle français ou ait la volonté de l’apprendre.

Son nouvel homme de confiance devra par ailleurs assurer une meilleure intégratio­n de la structure du club.

« Le nouveau coach aura les mêmes responsabi­lités, mais je veux plus de synergie avec l’Académie. »

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