Le Journal de Montreal

Drouin loin de la marmite

- PHOTO D’ARCHIVES, MARTIN CHEVALIER JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT Après huit matchs, Drouin mène le CH avec cinq points (2 buts, 3 passes). Il présente toutefois un différenti­el de -5 et il connaît des difficulté­s au cercle des mises en jeu à 42,9 %.

Jonathan Drouin a une minime expérience de huit matchs avec le Canadien. Mais c’est assez pour avoir une bonne idée de l’intensité d’un marché comme Montréal quand les choses ne vont pas bien.

« On en parlait avant le début de la saison et je savais que j’étais pour expériment­er des passages difficiles à Montréal, a dit le numéro 92. Nous n’avons pas un bon départ. Dans le vestiaire, nous sommes fatigués de perdre. Les entraîneur­s font leur travail. C’est maintenant aux joueurs de monter leur niveau d’un cran. »

S’il est très conscient que la marmite devient de plus en plus bouillante avec un dossier de 1-6-1, Drouin fera de son mieux pour bloquer les distractio­ns.

« J’ai deux options sur mes télévision­s, l’option américaine et canadienne, a-t-il mentionné. Je reste souvent sur les postes américains. C’était un des conseils de mes coéquipier­s. Je ne dois pas trop lire ou écouter ce qu’on raconte au sujet de l’équipe. Je me change les idées avec autre chose. Je comprends la réalité d’une ville comme Montréal. Je me tiens loin aussi des médias sociaux. Je ne veux pas me faire distraire. »

DES CHANGEMENT­S LOGIQUES

Pour une première fois cette saison, Drouin amorcera une rencontre sans la présence de Max Pacioretty à sa gauche. L’ancien du Lightning de Tampa Bay cherchera maintenant à développer une complicité avec Paul Byron et Artturi Lehkonen.

« Nous avons changé nos trios en deuxième période à Anaheim et nous avons obtenu des résultats, a-t-il rappelé. Les quatre trios jouaient mieux. Même si Max et moi ne sommes plus ensemble, je ne pense pas que ça fera une grosse différence. Il faut jouer notre style. Nous avons maintenant de nouveaux partenaire­s de trio, mais nous devons rester les mêmes joueurs.

« Comme équipe, nous avons des relâchemen­ts, nous ne jouons pas 60 minutes, a-t-il continué. Nous nous créons des trous trop gros. Tu ne peux pas revenir de l’arrière quand tu perds 3 à 0 après 20 minutes. Les grosses remontées sont rares dans une saison. Il faut simplement jouer plus intelligem­ment. »

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