Une arme comme preuve au tribunal
QUÉBEC | Alors qu’il subissait son procès pour complot et trafic de cocaïne en octobre 2015, un accusé s’est présenté au palais de justice de Québec muni d’une petite boîte de carton à l’intérieur de laquelle se trouvait une arme à feu… qu’il voulait déposer en preuve !
Ce fait a été révélé, hier, dans le cadre des représentations sur la peine de Richard Girard, arrêté, accusé, puis trouvé coupable à la suite du projet Intraitable mené en 2012 par les policiers de la Sûreté du Québec (SQ).
En faisant la réécoute de la journée du 29 octobre 2015, on comprend que ce jour-là, Girard témoignait pour sa propre défense. Selon la preuve amassée par la SQ, Girard a, à deux reprises, fait le trafic de deux kilos de cocaïne qui lui avaient été remis par Frédéric Lavoie, retrouvé démembré dans des sacs-poubelle en Colombie en mai 2014.
SENTENCE
Girard s’était présenté au palais avec une petite boîte en carton contenant « une arme à feu » qu’il tenait à « déposer en preuve ». L’arme, qui avait été « trouvée chez lui » à la suite du passage de Lavoie, aurait appartenu à ce dernier, selon l’accusé.
À la suite de ce dépôt, Girard a été accusé de possession et transport d’une arme à feu sans avoir de permis. Concernant les accusations relativement au projet Intraitable, le juge va rendre sa décision le 9 février.