Le Journal de Montreal

Un duel redondant ?

Carabins et Rouge et Or s’affrontero­nt une 5e année de suite à la Coupe Dunsmore

- RAPHAËL BERGERON-GOSSELIN

Il ne fallait pas nécessaire­ment posséder une boule de cristal au mois d’août pour prédire que les Carabins de l’Université de Montréal et le Rouge et Or de l’Université Laval allaient se retrouver en finale de la Coupe Dunsmore. L’entraîneur des Bleus, Danny Maciocia, ne croit toutefois pas que le scénario était écrit d’avance.

« Je ne crois pas que ça devient redondant », a déclaré Maciocia en évoquant le cinquième affronteme­nt de suite entre les deux équipes lors du match ultime au Québec.

« Je ne le vois jamais comme ça. Si quelqu’un avait pu me dire que c’était à 99 % certain, j’aurais pris des vacances et je n’aurais pas fait jouer autant nos partants. Il n’y a rien que tu peux tenir pour acquis, on l’a vécu en 2012. »

Malgré leur fiche de 8-1 identique à celle du Rouge et Or, les Carabins s’étaient inclinés 42 à 24 face au Vert & Or de Sherbrooke en demi-finale provincial­e, en 2012.

C’est la dernière fois que le match de la Coupe Dunsmore n’opposait pas les deux grands rivaux.

UN DUEL DE PORTEURS ?

Malgré le beau soleil qui est prévu pour samedi, dans le ciel de Québec, la températur­e devrait être assez fraîche, ce qui favorise habituelle­ment le jeu au sol.

La semaine dernière, dans leur duel respectif, les équipes ont amassé 235 (Carabins) et 236 verges (Rouge et Or) au sol.

Il est donc fort probable que le nombre se retrouvant dans la colonne des gains au sol soit plus élevé que celui par la passe, à la fin de la rencontre, samedi.

« Il faut être équilibré. On ne peut pas aller à Québec et se dire qu’on va lancer le ballon 50 fois, a expliqué Maciocia. On a une bonne ligne à l’attaque et il faut leur donner l’opportunit­é d’avoir un mot à dire. »

En plus de bien répartir les jeux entre la course et la passe, les Carabins ont l’habitude de bien distribuer le ballon parmi leur arsenal de porteurs.

TOUS CONTRIBUEN­T

La semaine dernière, cinq joueurs ont obtenu au moins 38 verges au sol, tandis que le meneur Will Altéma a amassé 63 verges.

« C’est ça qu’on vise encore cette fin de semaine, a ajouté le pilote de l’équipe. On ne s’attend pas à ce que quelqu’un nous donne 200 verges. On fonctionne par comité. Ça garde tout le monde frais et on sait que chaque fois qu’un joueur touche le ballon, il va tout donner. »

Une fois de plus, les Bleus devraient être privés des services de Gabriel Parent, qui n’a pas joué depuis le 15 septembre contre le Vert & Or.

« Son cas est évalué chaque semaine, a mentionné Maciocia sans toutefois sembler confiant de voir Parent en uniforme pour le match le plus important de l’année. Il est toujours avec nous, il participe aux séances vidéo, mais je ne sais pas s’il va être disponible. »

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada