La fin pour GSP ?
Georges St-Pierre a solidifié son statut de légende en remportant la ceinture des moyens après quatre ans d’absence dans l’octogone, samedi à New York. Se pourrait-il qu’on ait vu GSP à l’action pour la dernière fois ? Un ancien combattant et partenaire d’entraînement de « Rush » croit que oui.
« Je ne serais pas surpris que ce fût [son duel contre Michael Bisping] le dernier combat de sa carrière. Qu’est-ce qui pourrait élever son statut d’une façon significative ? Devra-t-il vaincre le champion à 205 lb ou encore Stipe Miocic [champion des lourds]? Ce n’est pas réaliste. Même à 185 lb, plusieurs personnes n’étaient pas convaincues qu’il gagnerait. Je ne sais pas ce qui égalerait cet exploit », affirme le compétiteur devenu analyste Kenny Florian, pendant la baladodiffusion Anik & Florian, tel que repris par le site MMAFighting.com.
Ses neuf défenses consécutives du titre des mi-moyens parlent d’elles-mêmes : GSP n’a plus rien à prouver dans cette catégorie. C’est pour cette raison que Florian estime qu’il a fait son retour à 185 lb et non dans la division au sommet de laquelle il a trôné entre 2008 et 2013.
« Je crois que Georges voulait se prouver qu’il pouvait le faire. Même s’il voulait être payé à sa juste valeur, ce n’était pas nécessairement pour l’argent. Je sentais que comme il a terminé sa carrière au sommet, il voulait montrer à tous, dans une période où les tests antidopage nettoient le sport un athlète à la fois, ce qu’il peut vraiment faire. Il l’a fait contre Michael Bisping, un champion phénoménal, et je crois que c’était probablement son dernier combat », continue Florian.
UN CERTAIN MCGREGOR
Bien que St-Pierre a répété à maintes reprises qu’il était contractuellement forcé de défendre son titre contre le champion intérimaire Robert Wittaker, il a tout fait sauf clarifier ce qui l’attend depuis samedi.
En plus de l’aspirant « obligatoire », un qualificatif presque inutile ces temps-ci dans l’Ultimate Fighting Championship, un combat contre le champion actuel des mi-moyens, Tyron Woodley, se dessine à l’horizon. Il ne faudrait pas non plus oublier la plus grande vedette de l’UFC, Conor McGregor, qui doit saliver à l’idée d’affronter St-Pierre.
« Évidemment, il y a un certain Conor McGregor qui rend les choses intéressantes, mais je sais que Georges ne souhaite pas descendre draconiennement de division. Je ne sais pas si GSP considère que McGregor, un combattant de 155 lb, est un vrai défi. Conor n’a sûrement pas la force ou les habiletés en lutte requises pour stopper les amenées au sol de St-Pierre », termine Florian.