Le Journal de Montreal

Une nouvelle stratégie pour éviter une autre « mauvaise journée »

Les Carabins ont été défaits par la marque de 22 à 0 le 21 octobre

- Richard Boutin RBoutinJDQ

QUÉBEC | Samuel Caron assure qu’il n’a pas gardé de séquelles de son dernier passage au PEPS, où il a été victime de quatre intercepti­ons et n’a complété que 11 de ses 23 passes pour 130 verges.

« Ce fut une mauvaise journée pour toute l’offensive, a rappelé le pivot des Carabins de l’Université de Montréal au sujet de la défaite de 22-0. Laval avait profité d’une semaine de congé pour se préparer et avait très bien joué. L’équipe avait apporté quelques changement­s qui nous ont un peu surpris. J’espère qu’un tel match ne se reproduira pas. Après ce match, on a pris le temps de se parler. Ce fut une mauvaise journée et on s’est relevés de ça. »

« Lancer quatre intercepti­ons ne m’est pas arrivé souvent, mais je n’ai pas gardé de séquelles, poursuit le quart-arrière de 5e année qui avait cédé son poste à la recrue Dimitri Morand au quatrième quart. Les chances de gagner la Coupe Dunsmore sont de 50-50. La clé sera d’éviter les revirement­s. Nous avons gagné la Coupe Dunsmore par le passé en commettant moins de revirement­s que l’adversaire. »

Danny Maciocia partage le point de vue de son pivot.

« Il est très confiant et agit bien à l’entraîneme­nt, a mentionné l’entraîneur-chef des Bleus. Je suis convaincu qu’il va jouer comme il est capable de le faire. Comme Hugo Richard du côté du Rouge et Or, Samuel n’a pas à gagner le match à lui seul. Ce sont les 47 autres joueurs qui vont faire la différence. »

LUI FACILITER LE TRAVAIL

Maciocia a aussi pris les moyens pour faciliter le travail de Caron.

« Après le match contre Laval, nous avons fait une étude pour identifier les tracés où Sam était l’aise, a-t-il expliqué. Certains avaient un taux de succès de 75, 80 % et on les a gardés. Pour ceux qui avaient un pourcentag­e plus faible, on les a éliminés. On a réduit un peu notre livre de jeux. »

« En agissant ainsi, on espère que l’offensive demeurera sur le terrain plus longtemps et obtiendra des premiers essais, poursuit le pilote des Bleus. Ça ne donne rien de conserver des concepts dans lesquels Sam n’est pas tout à fait à l’aise. On a changé notre approche. »

PRODUIRE EN PREMIER ESSAI

En plus des revirement­s, un autre point est essentiel aux yeux de Maciocia.

« La clé est qu’on doit vraiment, vraiment produire en situation de premier essai, a-t-il souligné. On doit éliminer le nombre d’occasions de deuxième et long parce que leur ligne défensive va se rendre au quart-arrière et on va se compliquer la vie. Dans la défaite à Québec, tout comme la demi-finale contre Sherbrooke, Laval a placé continuell­ement les offensives en deuxième et long, ce qui explique en partie ses succès. On doit être capables de courir, mais aussi d’effectuer des passes courtes pour se retrouver dans de bonnes situations en deuxième essai. »

 ?? PHOTO D’ARCHIVES ?? Le pivot des Carabins, Samuel Caron, assure que la défaite 22 à 0 contre le Rouge et Or ne l’a pas traumatisé et que la formation de l’Université de Montréal a fait le travail nécessaire pour ne plus revivre pareille mauvaise expérience.
PHOTO D’ARCHIVES Le pivot des Carabins, Samuel Caron, assure que la défaite 22 à 0 contre le Rouge et Or ne l’a pas traumatisé et que la formation de l’Université de Montréal a fait le travail nécessaire pour ne plus revivre pareille mauvaise expérience.
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