À NE PAS MANQUER DEMAIN
L’AUTRE COMBAT DE JACQUES ROUGEAU
Dans le monde de la lutte professionnelle, le nom de Rougeau est synonyme d’excellence.
Nombreux sont les lecteurs qui aiment bien évoquer les glorieuses années des frères Jacques et Jean Rougeau qui avaient donné à la lutte ses lettres de noblesse au cours des années 1960 et 1970 lors des galas présentés devant des salles combles au Forum de Montréal sans oublier les rendez-vous hebdomadaires aux quatre coins de la province et surtout au Centre Paul-Sauvé.
Ils sont légion les fervents de la lutte qui ont aussi applaudi les héritiers de Jacques senior soit Armand, Raymond et Jacques jr qui ont tour à tour été acrobatiques et spectaculaires entre les câbles.
Pour un, Jacques a fait la pluie et le beau temps dans le grand circuit de la WWF. À quatre reprises durant cette carrière qui s’est échelonnée sur une vingtaine d’années, ce gladiateur a mis la ceinture du champion du monde autour de sa taille. Sa victoire la plus mémorable a été signée en avril 1997 au Centre Molson quand il a ravi le titre au légendaire Hulk Hogan.
Depuis qu’il a pris sa retraite il y a déjà 20 ans, Jacques Rougeau mène un nouveau combat et ne cesse de s’impliquer auprès des jeunes qu’il rencontre partout dans la Belle Province.
Notre journaliste Pierre Durocher a assisté à une rencontre de Jacques Rougeau avec des élèves dans une école de Sainte-Thérèse. Une rencontre où l’athlète est revenu sur sa glorieuse carrière et où il a surtout mis l’emphase sur deux dangers qui guettent cette jeunesse, soit l’intimidation et la cigarette.
Dans le reportage qui sera publié demain, l’athlète âgé de 57 ans lève le voile sur une portion de sa carrière quand il a été victime d’intimidation. Il avait été sévèrement tabassé par des lutteurs dans un vestiaire parce qu’il menaçait de dénoncer aux instances de la WWF les agissements de ces deux mastodontes à l’extérieur de l’arène. « J’ai failli y laisser ma peau », révèle-t-il.