Le Journal de Montreal

Un grand frère en Beterbiev

- MATHIEU BOULAY

Arslanbek Makhmudov et Artur Beterbiev ont été coéquipier­s au sein de l’équipe nationale de la Russie. Toutefois, la relation va plus loin que le cadre sportif.

« On se connaît depuis plusieurs années. Pour moi, c’est comme un grand frère », a indiqué le poids lourd.

Depuis son arrivée à Montréal, Beterbiev lui a donné un bon coup de pouce afin qu’il s’acclimate au mode de vie nord-américain. Et ça se déroule plutôt bien.

« Je n’ai pas de frère cadet et j’aime partager avec lui des expérience­s que j’ai vécues, a affirmé Beterbiev. J’ai le même type de relation qu’avec Vislan Dalkhaev.

« Je donne tout mon coeur à ces deux gars parce que je souhaite qu’ils atteignent leurs objectifs, soit de devenir champion du monde comme moi. Je n’ai aucun doute qu’ils pourront réaliser leur rêve, car nous avons l’une des meilleures équipes au monde. Et ma ceinture est là pour le prouver. »

Pour ce qui est de Makhmudov, le nouveau champion IBF des mi-lourds voit de belles choses en lui.

« Sa carrière va dépendre de lui, parce qu’il a tous les outils entre ses mains, a précisé Beterbiev. Il doit simplement travailler fort à l’entraîneme­nt. »

DANS LA COUR DE RÉCRÉATION

C’est dans une cour d’école que Makhmudov a découvert qu’il avait des affinités avec la boxe.

« J’aimais beaucoup me battre avec d’autres garçons pendant les récréation­s, a souligné le pugiliste. J’étais de taille moyenne, mais j’étais l’un des plus jeunes de mon groupe.

« En voyant que j’avais beaucoup d’énergie à dépenser, mon oncle a décidé de m’amener dans un gymnase. Il voulait que je me défoule. »

Sans le savoir, cette incursion allait devenir un mode de vie pour lui.

Newspapers in French

Newspapers from Canada