Nouvelle vague de mises à pied au journal Métro
Toujours à vendre, le quotidien Métro de Montréal a remercié cinq de ses employés hier dans le cadre d’une seconde vague de mise à pied en moins de six mois, a appris Le Journal.
Cinq membres du personnel, dont deux journalistes et un infographiste, ont été mis à pied, tout comme deux employés du secteur des ventes. Le quotidien gratuit montréalais appartenant à TC Média compte près de 40 employés, dont 15 travaillent au sein de sa rédaction.
« Ça nous laisse supposer que la vente est imminente », a laissé entendre une source au fait du dossier.
La dernière vague de licenciement remonte à près de six mois, peu après que Transcontinental eut annoncé son intention de se départir de ses hebdomadaires et autres publications.
« Parmi les personnes qui perdent leur emploi, il y a des gens qui sont là depuis les tout débuts de Métro. Les coupes sont survenues dans presque tous les départements. C’est très difficile », a poursuivi la source.
INFORMATIONS CONFIRMÉES
TC Média a confirmé ces informations dans un courriel, hier soir. « Ces décisions difficiles traduisent la nécessité d’optimiser nos équipes et de gérer nos coûts en continu », a expliqué la directrice principale des communications d’entreprise, Katherine Chartrand.
Le Journal révélait en avril dernier l’intention de TC Média de vendre ses journaux du Québec et de l’Ontario, soit 93 publications locales et régionales et les sites web associés, incluant le journal Métro de Montréal. Depuis, près d’une quarantaine de publications ont été vendues. Du lot, 47 sont toujours exploités par TC. « Le journal Métro de Montréal est toujours dans le processus de vente de nos journaux locaux et régionaux au Québec et en Ontario. Il génère d’ailleurs de l’intérêt dans le marché », a ajouté Mme Chartrand.