L’augmentation des fesses est en pleine expansion
AGENCE QMI | Pas assEz bombÉEs ou pas assEz fErmEs : lEs fEssEs DE plus En plus DE fEmmEs — Et DE cErtains hommEs aussi — passEnt au bistouri.
Oubliez la taille zéro, les arrière-trains volumineux sont plus tendance que jamais. Après le centre de conditionnement ou les régimes alimentaires, plusieurs se tournent vers ce qu’on peut appeler une « solution miracle ».
C’est le cas d’Ocean Bonneau, qu’une équipe de l’émission J.E. a rencontré dans le cadre de ce reportage. La jeune femme de 26 ans vient d’être opérée pour une augmentation des fesses, qu’on appelle aussi le lifting brésilien.
Elle considère la modification corporelle comme une simple visite chez le coiffeur.
« Tu changes juste quelque chose que tu n’aimes pas. C’est comme teindre ses cheveux », affirme la résidente de Gatineau.
Elle explique que l’intervention chirurgicale était le meilleur moyen d’obtenir les résultats escomptés et que ça lui a redonné confiance en elle.
Cette tendance mondiale gagne maintenant le Québec. Les chiffres à ce sujet sont rares, mais on sait qu’aux États-Unis la demande pour ces interventions était en hausse de 86 % entre 2013 et 2014.
La Dre Patricia Berbari, une chirurgienne esthétique de Gatineau, s’étonne encore de cet engouement. Avant, on venait essentiellement la voir pour des augmentations mammaires, des interventions au visage ou des liposuccions.
Aujourd’hui, les clientes veulent des remodelages de fesses. « La demande est assez croissante et elle dépasse les augmentations mammaires, qui étaient la chirurgie numéro un », explique la Dre Berbari.
UN PROCÉDÉ DANGEREUX
Mais ce ne sont pas toutes les femmes qui s’adressent à des professionnels. L’enquête de J.E. a permis de mettre en lumière un procédé périlleux.
Il consiste à injecter du silicone industriel ou de l’huile minérale dans les fesses à l’aide de seringues fixées à un fusil de calfeutrage. Bien qu’illégale, mais surtout dangereuse, l’injection de ces substances fait des victimes partout dans le monde, et ce, même à Montréal.