La distraction au volant, c’est plus qu’un téléphone
On parle souvent de vitesse et d’alcool au volant, mais on omet trop souvent de mentionner la distraction quand vient le temps d’aborder la question de la sécurité routière.
Certes, on a parlé en long et en large de l’utilisation du téléphone cellulaire en voiture au cours des dernières années, et avec raison. Sauf que la distraction au volant ne se résume assurément pas qu’à ça.
Ainsi, en analysant des données recueillies entre 2007 et 2015, la SAAQ en est venue à la conclusion que le maniement de la cigarette demeure responsable d’un grand nombre d’accidents impliquant la distraction au volant au Québec. En 2015, elle comptait pour 13 % des distractions au volant de la province. En combinant les appels et les textos, le téléphone demeure tout de même le champion des distractions avec une proportion de 17 % (7 % pour les appels et 10 % pour les textos).
La bonne nouvelle, c’est qu’il s’agit d’un recul par rapport à 2013, où le téléphone comptait pour pas moins de 24 % des distractions au volant. Le texto, toutefois, a gagné un point entre 2013 et 2015, passant de 9 % à 10 %.
LES « AUTRES » EN HAUSSE
Outre le téléphone et la cigarette, boire et manger demeurent deux habitudes causant plusieurs distractions dangereuses au volant. Puis, il y a la catégorie « autres », qui est passée de 33 % des distractions en 2012 à 57 % en 2015.
Parmi la quarantaine de comportements recensés, il y en a pour toutes les situations, allant du maquillage aux commandes de l’habitacle en passant par le maniement de la ceinture de sécurité, la coiffure et le nettoyage de ses lunettes.