Entre Noël et jour de l’An
Le marathon des Fêtes est à mi-parcours et je cherche un second souffle pour me rendre à la finale des agapes ! Ce serait ingrat de me plaindre de trop festoyer avec ma famille et mes amis en cette période de réjouissances sachant, malgré la radio qui nous inonde de chants d’allégresse, la misère d’un trop grand nombre d’humains qui se retrouvent seuls dans un foyer, dans la rue ou en zone de guerre.
Heureusement qu’il y a des gens pour faire reculer la détresse; espérons qu’ils surclasseront les faiseurs de malheur.
LES ZÉROS DE CONDUITE
L’indigence d’une trop grande partie de l’humanité n’est pas l’effet du hasard, mais se révèle plutôt le fruit de choix politiques douteux. En cette fin d’année 2017, j’ai peine à trouver des politiciens qui se démarquent par leur contribution à la réduction des inégalités sociales et à l’amélioration générale du bien-être de leur population.
Le président Donald Trump est sans conteste le champion de l’année pour l’aggravation des tensions à l’échelle de la planète et des inégalités dans son pays. L’aplaventrisme du gouvernement canadien face au géant américain s’avère tout aussi désopilant que l’opportunisme électoral du gouvernement québécois, ces temps-ci. Dur temps pour les utopistes qui rêvent d’un monde meilleur !
LES HÉROS DE L’OMBRE
Il est toutefois des héroïnes et des héros qui, sans avoir la notoriété d’un George Clooney, s’efforcent, chaque jour, de rendre l’existence un peu moins misérable. Ces inconnus, comme l’enseignante qui se désâme pour le jeune qui peine en classe, l’infirmière qui conforte le patient cancéreux, la travailleuse sociale qui soustrait un enfant à un environnement violent et beaucoup d’autres, ne se retrouveront pas dans les livres d’histoire. Ils rendent toutefois la vie de milliers de citoyens plus agréable malgré les vicissitudes politiques. Je leur lève mon chapeau et leur souhaite une bonne année 2018.