La péquiste Nicole Léger quitte la vie politique
QUÉBEC | La députée péquiste de Pointe-aux-Trembles ne sollicitera pas un nouveau mandat aux élections générales l’automne prochain.
Nicole Léger tiendra une conférence de presse aujourd’hui, dans sa circonscription, pour expliquer les raisons de son départ de la vie politique, selon ce qu’a appris Le Journal de Québec. Elle terminera toutefois son mandat en cours.
La députée du Parti québécois en a fait l’annonce à son chef Jean-François Lisée hier et devait en aviser son exécutif local en soirée.
Élue pour la première fois lors d’une élection partielle en 1996, Nicole Léger est actuellement porte-parole de l’opposition officielle pour le Conseil du trésor.
Bien que la Montréalaise ait combattu un cancer de la langue en 2015, deux sources bien informées assurent qu’elle ne se retire pas pour des raisons de santé.
« Elle ne quitte ni pour des raisons de santé ni pour faire une place à Jean-Martin Aussant, contrairement aux rumeurs. Elle quitte parce qu’elle a fait le tour et que le projet souverainiste est mis au rancart », a commenté une source proche de Mme Léger.
AUTRES DÉPARTS
Selon nos informations, le doyen de l’Assemblée nationale, François Gendron, annoncera également au mois de février qu’il ne sollicitera pas un nouveau mandat en 2018.
Élu pour la première fois aux côtés de René Lévesque en 1976, le député d’Abitibi-Ouest aura 74 ans l’automne prochain. François Gendron aura siégé pendant 42 ans sans interruption, un record à l’Assemblée nationale.
« Pour tous ces gens-là, faire une élection dans le seul but de constituer un gouvernement, ce n’est pas suffisant. La souveraineté, c’était la clé », estime une source bien informée.
Le député de Bertrand, Claude Cousineau, devrait aussi céder son siège en 2018, lui qui a été élu la première fois il y a 20 ans.
Deux autres visages bien connus du caucus péquiste, Nicolas Marceau et Agnès Maltais, réfléchiraient également à leur avenir. – Avec Antoine Robitaille et
Robert Plouffe