Un massothérapeute aurait agressé cinq autres victimes
Un massothérapeute de Montréal déjà coupable d’avoir agressé sexuellement deux clientes aurait fait cinq autres victimes dans les dernières années.
« Il y a des motifs raisonnables de croire qu’il est nécessaire [...] de décerner le présent mandat pour l’arrestation du prévenu », peuton lire dans le mandat d’arrestation concernant David Kost et obtenu par Le Journal.
Kost, 49 ans, était déjà en fâcheuse position, lui qui avait plaidé coupable de deux agressions sexuelles sur autant de clientes, survenues en 2016 dans sa clinique de Notre-Dame-de-Grâce.
Mais la police soupçonnait que les deux femmes n’étaient pas les seules victimes de ce massothérapeute, qui s’est depuis reconverti en ouvrant une poissonnerie. À la suite d’un appel à la population, cinq autres femmes se sont manifestées, portant ainsi le total à sept.
Selon le mandat d’arrestation, les nouvelles victimes ont été agressées à différentes dates de 2012 à 2015. On ignore le contexte de ces agressions alléguées.
NEUF MOIS DE PRISON ?
Dans le cas des deux victimes agressées en 2016, la Couronne réclame une peine de neuf mois de prison fermes.
« Ces femmes se sont retrouvées en position de vulnérabilité », a expliqué la procureure Anne Gauvin, lors des plaidoiries sur la peine.
L’avocate de la défense, Johanne Delfausse, a plutôt suggéré une peine à purger dans la collectivité. Si Kost va en prison, a plaidé l’avocate, sa poissonnerie risque de fermer et ses deux employés se retrouveront sans emploi.
Kost s’était pour sa part excusé auprès des deux victimes pour tous les dommages qu’il leur a causés, à elles et leurs proches.
Dans ce dossier, la juge Joëlle Roy rendra sa décision la semaine prochaine.