Le Journal de Montreal

Nouveaux éléments sur un drame de 2006

J.E. revient sur une affaire qui avait troublé le Québec

- À ne pas manquer, tous les détails à l’émission J.E. diffusé à TVA, ce soir à 19 h

AGENCE QMI | La femme en plein désespoir qui avait noyé son garçon au Vermont en 2006 aurait prémédité son geste puisqu’elle avait drogué l’enfant avant de commettre l’irréparabl­e.

Le détective du Vermont responsabl­e de l’enquête, Edward Meslin, a confié à l’émission J.E. ce détail-choc, qui n’avait pas été dévoilé en cour. Selon lui, il ne fait aucun doute que la tragédie était préméditée, même si Louise Desnoyers a été reconnue coupable d’homicide involontai­re, donc sans préméditat­ion.

Au mois d’août 2006, le drame familial avait troublé le Québec. Louise Desnoyers, en plein désespoir, s’était rendue au lac Champlain pour y noyer son fils Nicolas, âgé de huit ans. Elle a ensuite tenté de s’enlever la vie.

Revenant sur le drame, J.E. met en lumière de nouveaux éléments, tant sur le meurtre que sur un cafouillag­e policier à Montréal, lors de son émission ce soir, à 19 h, sur les ondes de TVA.

REFUS DE PRENDRE LA PLAINTE

Alors que la mère commettait l’irréparabl­e de l’autre côté de la frontière, le père de l’enfant, Réal Langlois, était allé signaler la disparitio­n de sa conjointe suicidaire et de son fils au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Un agent qui finissait son quart de travail avait refusé de prendre la plainte du père au poste de quartier. Il lui avait dit de retourner à la maison pour signaler la disparitio­n au 911, car le poste venait de fermer ses portes. Ce n’est que deux heures et demie plus tard que des agents se sont présentés chez lui.

Dans les heures qui ont suivi, les deux sergents en autorité à ce moment n’ont pas jugé bon d’alerter les corps de police du Québec des disparitio­ns. Ce n’est que le lendemain matin que ça a été fait.

Après enquête du comité de déontologi­e policière, il a été établi que trois agents et les deux sergents du SPVM avaient mal fait leur travail. Les deux sergents ont contesté jusqu’à l’an dernier, 11 ans après le drame, les sanctions prises contre eux.

Au Vermont, la femme a été condamnée à perpétuité.

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PHOTO COURTOISIE Nicolas Langlois, mort, noyé par sa mère.

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