Apple paiera 38 G$ d’impôts aux États-Unis
SAN FRANCISCO | (AFP) Apple vA pAyer 38 milliArds $ sur ses Bénéfices réAlisés À l’étrAnger en rAison de lA réforme fiscAle AméricAine et promet d’investir mAssivement dAns les prochAines Années Aux ÉtAts-Unis, ce que n’A pAs mAnqué de sAluer le président Trump.
« Apple est une “success story” comme il n’en arrive qu’en Amérique. Notre soutien à l’économie américaine est une longue histoire et nous sommes fiers de (le) renforcer » encore, a déclaré le patron du groupe Tim Cook, cité dans un communiqué qui annonce également la création d’un nouveau « campus ».
Première annonce, l’entreprise « prévoit de payer un “impôt de rapatriement” d’environ 38 milliards de dollars comme exigé par les changements récents » de la législation, dit le groupe basé en Californie.
« IMMENSE VICTOIRE »
Sans surprise, les annonces ont été saluées par Donald Trump, qui a fait du rapatriement de l’argent des multinationales un de ses thèmes favoris.
« J’avais promis que ma politique permettrait à de grandes entreprises comme Apple de ramener d’énormes sommes aux ÉtatsUnis. Super de voir Apple le faire dans la foulée des baisses d’impôts », a-t-il tweeté, évoquant une « immense victoire pour les travailleurs américains et les États-Unis ».
La réforme fiscale, votée juste avant Noël, offre pendant une durée limitée aux entreprises américaines la possibilité de rapatrier les bénéfices réalisés à l’étranger à des taux variant entre 8 % et 15,5 %.
La taxe, qui n’est due qu’une seule fois et peut être payée sur plusieurs années, devrait rapporter au moins 220 milliards de dollars à l’État fédéral.
Subtilité néanmoins, cet impôt s’applique même si les bénéfices ne sont pas réellement rapatriés aux États-Unis...
20 000 EMPLOIS
Hier, le fabricant de l’iPhone a aussi assuré qu’il comptait investir directement plus de 30 milliards $ aux États-Unis dans les cinq ans (via ses fournisseurs et sous-traitants ou dans des centres de données) et « créer plus de 20 000 emplois ».
Ces embauches se feront notamment via un nouveau « campus » destiné dans un premier temps à accueillir les services d’assistance technique aux clients du groupe. Son implantation géographique sera précisée cette année.