Le RSEQ veut avoir son mot à dire
DRUMMONDVILLE | Les cinq institutions membres du circuit de football souhaitent que le RSEQ soit impliqué dans le développement des officiels.
Depuis toujours, le développement des officiels incombe uniquement à Football Québec. Le RSEQ ne signe qu’un contrat de service et ne leur verse qu’un cachet pour leur travail.
« Les cinq institutions ne veulent pas se substituer au rôle de Football Québec, a assuré le président et directeur général du RSEQ Gustave Roel, mais elles m’ont confié le mandat de m’asseoir avec les gens de la Fédération afin de trouver l’endroit où le réseau du sport étudiant pourrait intervenir et contribuer au développement des officiels. Comme dans le cas du commissaire qui pourra maintenant agir d’office s’il constate une infraction à la sécurité des joueurs, c’est un autre changement de culture important de nos membres. »
« Le RSEQ va tendre la main à la Fédération de football, de poursuivre Roel. Est-ce que la qualité de l’arbitrage a suivi la progression du calibre du jeu ? Il faut aussi penser à la relève. C’était important de bien présenter la recommandation et ce fut fait de façon positive. »
CERTIFICAT DE FORMATION
L’Université de Montréal a soumis une piste de solution.
« L’Université de Montréal offre maintenant un certificat de formation pour les officiels, a précisé Roel. Ça pourrait être une avenue envisagée. Nous avons vécu une situation complexe cet automne et ça prend la collaboration des institutions, des équipes et des arbitres pour aller de l’avant. »
Des représentants des officiels seront présents, aujourd’hui, à Drummondville, à l’occasion de la dernière journée de l’assemblée générale annuelle, mais le sujet d’une collaboration du RSEQ ne sera pas abordé. La rencontre où les entraîneurs et un représentant de Football Québec seront présents portera uniquement sur les règlements.