S.O.S. centre
BOSTON | Pendant que les Bruins regardent de l’avant avec une bande de jeunes joueurs affamés et dynamiques, le Canadien coule un peu plus chaque jour vers une exclusion des séries.
Ça va mal à la shop, les amis ! Le résultat du match n’indique pas son allure.
Les Bruins le voulaient, ce match. Pas question de l’offrir à Claude Julien sur un plateau d’argent pour son retour à Boston.
La situation au centre en est rendue loufoque. Aussi bien en rire.
Le Canadien n’a pas réussi à développer Alex Galchenyuk, Jonathan Drouin en arrache et on l’a remplacé par Jacob de la Rose, hier. Un gros 27 minutes. Une grosse gaffe de de la Rose en zone offensive a mené au but vainqueur des Bruins. Une punition de sa part au troisième but, en avantage numérique. Ouch.
On fait quoi, maintenant ? Faudra bien finir par faire un grand ménage pour aller chercher un joueur de centre. C’est un S.O.S.
CHARA ET MARKOV…
Quand on regarde aller ce bon vieux Zdeno Chara, on ne peut s’empêcher de penser à Andreï Markov. Alors que le Canadien a niaisé avec le puck solide dans ses « négociations » avec son vétéran défenseur, les Bruins, eux, affichent déjà leurs couleurs.
Chara, qui écoule cette saison la dernière année de son contrat signé avec les Bruins en 2011, aimerait poursuivre sa carrière à Boston. Et le directeur général Don Sweeney a laissé entendre à quelques reprises son intention de le garder.
Pourquoi ferait-il autrement ? Malgré ses 40 ans, Chara continue d’être un pilier à la ligne bleue des Bruins, avec un différentiel de +22, le 5e meilleur de la LNH. Dans la séquence où le Canadien a profité d’un cinq contre trois, Chara, le joueur le plus utilisé des siens (21:52), a passé quatre minutes et 18 secondes consécutives sur la glace. Dément, non ?
Et dire qu'il y a quelques années, on le croyait fini ! Il a fait mentir tout le monde. En l’utilisant avec la jeune sensation de 20 ans Charlie McAvoy, les Bruins ont une paire qui se complète à merveille.
Parions que Chara poursuivra sa carrière à Beantown. Non, les Bruins ne feront pas la même erreur que le Canadien. Markov aurait-il fait pire hier que Jordie Benn, Jakub Jerabek et David Schlemko, toujours empêtrés dans leur zone ?
Oui, ça va mal, les amis !