LA DOUANCE DANS LA PROVINCE
1983 Le Conseil supérieur de l’éducation demande la reconnaissance des élèves doués et talentueux et des ressources pour que les commissions scolaires puissent répondre à leurs besoins spéciaux. 1985 Le ministère de l’Éducation du Québec trace les lignes d’une politique pour garder les élèves doués dans les écoles publiques. 1986 L’intégration des élèves en difficultés d’adaptation et d’apprentissage en classe régulière fait consensus pendant qu’une guerre idéologique et syndicale fait rage concernant les élèves doués et talentueux. 1987 La Centrale de l'Enseignement du Québec publie un essai intitulé Une école de son rang, dans lequel elle qualifie la douance d’inégalité génétique et sociale. 1987 Fin de la vague en douance au Québec et la fin des associations de parents, des centres de recherche, des volontés politiques et des projets d’envergure. 1995-1999 Tentative de relancer le débat lors des audiences publiques de la Commission des États généraux sur l’éducation. La réforme qui a suivi ne faisait toutefois aucune mention des élèves doués et talentueux au Québec ni de plan d’action ministériel les concernant. Années 2000 Quelques rares commissions scolaires commencent à offrir des programmes en douance, mais les freins politiques et les barrières administratives perdurent et se multiplient. 2017 Le gouvernement du Québec tient compte de la douance dans sa nouvelle Politique de la réussite éducative publiée l’an dernier, qui définit les grandes visions pour la province en matière d’éducation d’ici 2030. On y lit entre autres que « la diversité des besoins inclut également ceux des personnes douées et des personnes qui n’éprouvent pas de difficultés particulières ». 2017 Création de l’Association québécoise de la douance.