Le Journal de Montreal

Le lithium et le cobalt québécois attirent les investisse­urs

- Batteries électrique­s FRANCIS HALIN

La course au véhicule du futur revigore l’industrie minière, qui se dit prête à allonger les milliards pour mettre la main sur la précieuse ressource dont l’industrie automobile a tant besoin.

Les prix élevés du nickel et du cobalt font saliver les investisse­urs miniers, qui n’hésitent plus à mettre leurs plans de l’avant. Des projets qui avaient l’air autrefois moins rentables reviennent sur la table à dessin.

La torontoise RNC Minerals veut mettre la main sur 1 G$ pour réaliser le plus important projet de mine de nickel et de cobalt au monde d’ici un an.

Le projet de nickel Dumont est sur le point d’être lancé et a reçu ses principale­s autorisati­ons environnem­entales, selon la minière. Ce gisement a 6,9 milliards de livres de nickel. Il est situé près d’Amos, dans les municipali­tés de Launay et de Trécesson.

La québécoise Nemaska Lithium entend elle aussi profiter de la demande croissante des fabricants de batteries de voitures électrique­s. Elle a récemment déclaré qu’elle pensait même doubler ses revenus pour les faire passer à près de 24 G$ tellement sa capacité de production est bonne. Son PDG Guy Bourassa a dit au Journal qu’il a révisé de 20 % à la hausse sa capacité de production.

NOUVEAU KLONDIKE

Nemaska Lithium s’intéresse à bien plus que Tesla. La société ne boude pas des européenne­s comme Volkswagen, qui veut électrifie­r plus du quart de sa flotte d’ici 2025.

Pour la minière québécoise, pas de doute que ce nouveau Klondike sera lucratif. Son projet d’usine à Grand-Mère dépasse les 500 millions $.

Son PDG a bien hâte de voir l’ancienne usine de Produits forestiers Résolu reprendre vie et commencer la production vers la fin de l’année.

Newspapers in French

Newspapers from Canada