Le lithium et le cobalt québécois attirent les investisseurs
La course au véhicule du futur revigore l’industrie minière, qui se dit prête à allonger les milliards pour mettre la main sur la précieuse ressource dont l’industrie automobile a tant besoin.
Les prix élevés du nickel et du cobalt font saliver les investisseurs miniers, qui n’hésitent plus à mettre leurs plans de l’avant. Des projets qui avaient l’air autrefois moins rentables reviennent sur la table à dessin.
La torontoise RNC Minerals veut mettre la main sur 1 G$ pour réaliser le plus important projet de mine de nickel et de cobalt au monde d’ici un an.
Le projet de nickel Dumont est sur le point d’être lancé et a reçu ses principales autorisations environnementales, selon la minière. Ce gisement a 6,9 milliards de livres de nickel. Il est situé près d’Amos, dans les municipalités de Launay et de Trécesson.
La québécoise Nemaska Lithium entend elle aussi profiter de la demande croissante des fabricants de batteries de voitures électriques. Elle a récemment déclaré qu’elle pensait même doubler ses revenus pour les faire passer à près de 24 G$ tellement sa capacité de production est bonne. Son PDG Guy Bourassa a dit au Journal qu’il a révisé de 20 % à la hausse sa capacité de production.
NOUVEAU KLONDIKE
Nemaska Lithium s’intéresse à bien plus que Tesla. La société ne boude pas des européennes comme Volkswagen, qui veut électrifier plus du quart de sa flotte d’ici 2025.
Pour la minière québécoise, pas de doute que ce nouveau Klondike sera lucratif. Son projet d’usine à Grand-Mère dépasse les 500 millions $.
Son PDG a bien hâte de voir l’ancienne usine de Produits forestiers Résolu reprendre vie et commencer la production vers la fin de l’année.