La Vie en Rose rêve de Russie et de Chine
Le détaillant de lingerie fine veut à la fois doubler sa présence à l’international et son chiffre d’affaires
Le détaillant québécois de lingerie fine La Vie en Rose pourrait prochainement débarquer en Chine et en Russie. L’ouverture de nombreuses boutiques et le lancement de sites web sont dans ses cartons.
Tout juste avant les Fêtes, La Vie en Rose a tenu une séance de magasinage en ligne à partir de son magasin de Toronto avec plus de 11 000 clientes chinoises.
L’événement, réalisé par l’entremise de l’application Shopshops, a connu un tel succès pour La Vie en Rose que le détaillant songe maintenant à s’établir en Chine.
« Les États-Unis, la Chine et la Russie sont dans notre radar », a indiqué au Journal la vice-présidente à la stratégie et au développement de La Vie en Rose, Aurélie Daoust-Lalande, en marge du Retails’s BIG Show à New York.
Le président de La Vie en Rose, François Roberge, pourrait d’ailleurs annoncer prochainement un nouveau plan d’expansion à l’international.
230 BOUTIQUES AU CANADA
La Vie en Rose compte 230 magasins au Canada (avec sa bannière Bikini Village) et une centaine de magasins à l’extérieur du pays, notamment en Arabie saoudite, au Liban, en Algérie, en Jordanie, aux Émirats arabes unis, au Maroc et en Égypte.
Au cours des cinq prochaines années, La Vie en Rose a la ferme intention de doubler son nombre de boutiques à l’étranger.
Outre la Chine et la Russie, La Vie en Rose aimerait compter en 2022 une dizaine de boutiques aux États-Unis.
L’objectif est d’atteindre un chiffre d’affaires de 500 millions $, selon le plan de match du détaillant québécois dont le siège social est à Montréal.
Actuellement, La Vie en Rose emploie plus de 3000 personnes au Canada, tout en réalisant des revenus annuels de plus de 250 millions $.