Le Journal de Montreal

Pêcher, relaxer, se divertir et se régaler

- Patrick Campeau patrick.campeau @quebecorme­dia.com

Certaines pourvoirie­s mettent uniquement l’accent sur la capture des poissons. Ce n’est pas le cas de la destinatio­n que je vous présente aujourd’hui.

Aux limites de la Mauricie et de Lanaudière, on retrouve un immense domaine de 6200 arpents qui est en fait le terrain de jeu de la pourvoirie du lac Blanc.

PARLONS PÊCHE

Le slogan publicitai­re, développé par le propriétai­re Gaston Pellerin, est « Au lac Blanc, ça mord tout le temps ». Ce gentilhomm­e avise la clientèle qu’on ne vient pas chez lui pour capturer des poissons-trophées, mais plutôt de savoureuse­s belles petites mouchetées mesurant de 23 à 30 cm (9 à 12 po) en moyenne. Il n’est toutefois pas rare de franchir la barre des 38 ou 40 cm (15 ou 16 po).

En mai et en juin, un pisciculte­ur vient enrichir les 11 lacs en y déposant plus de 8000 ombles de fontaine par semaine. En juillet et en août, ce chiffre se maintient aux alentours de 2000 sur une base hebdomadai­re.

Pour les amateurs de grosses arcsen-ciel, sachez qu’il est possible d’opter pour un forfait au lac Roche, où il y a des spécimens pesant jusqu’à 4,5 kg (10 lb).

Sans dire que la pêche est garantie, retenez que le personnel fait tout en son pouvoir pour vous aider et vous conseiller à attraper votre limite de 10 ombles par détenteur de permis.

SERVICES OFFERTS

Les néophytes qui ne possèdent pas l’équipement nécessaire peuvent l’emprunter à peu de frais à la boutique. Les guides pourront également vous enseigner l’art de la pêche à la mouche sur demande et vous prêter le matériel requis.

Afin de rehausser l’expérience, on vous propose de faire un shore lunch le midi, au cours duquel vous pourrez vous délecter des prises que vous aurez déjouées. Si vous préférez les consommer à domicile, vos truites seront éviscérées, ensachées et mises sur la glace.

POUR S’AMUSER

Chez plusieurs aubergiste­s de la forêt, après l’activité de prélèvemen­t, il n’y a pas grand-chose à faire. Au lac Blanc, il est possible d’opter pour des balades guidées en côte à côte sur un circuit fermé, de s’envoler dans les cieux à bord d’un hydravion ou d’un hélicoptèr­e pour aussi peu que 80 $ par personne, de faire du tir au pigeon d’argile, de parcourir la surface des eaux dans un ponton, un canot, un kayak ou un pédalo, de jouer au volleyball ou au fer, de se baigner à la plage ou dans la piscine intérieure chauffée de 12,2 mètres (40 pi), de profiter du spa ou du sauna, etc.

MISER SUR LA NATURE

Ce qui est fort apprécié des clients de tous âges, c’est que les moniteurs de la pourvoirie organisent des excursions au cours desquelles ils peuvent observer des ours, des castors, des pygargues à tête blanche et des ratons laveurs. Les moniteurs suggèrent également de partir à l’aventure dans un rabaska géant ou de prendre une pause afin d’écouter des contes et des légendes amérindien­nes. On offre aussi aux plus audacieux de coucher dans un tipi et de lancer le tomahawk.

En hiver, on peut y pratiquer la pêche blanche, louer une motoneige, parcourir les sentiers à bord d’un traîneau tiré par des chiens, faire de la raquette, du ski de fond, du patin, etc.

 ?? PHOTO COURTOISIE ?? Gaston Pellerin, secondé par ses fils Charles et Georges, proposent un concept très apprécié des quelque 25 000 visiteurs qui s’y rendent annuelleme­nt.
PHOTO COURTOISIE Gaston Pellerin, secondé par ses fils Charles et Georges, proposent un concept très apprécié des quelque 25 000 visiteurs qui s’y rendent annuelleme­nt.
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada