Carey Price contre Leon Draisaitl
Le titre dit tout. Ce qui se passe avec le Canadien est inconcevable et la solution doit être radicale. Aujourd’hui, si j’étais le directeur général de l’équipe, je tenterais d’échanger Price afin d’obtenir un premier centre et Leon Draisaitl serait ma cible principale.
Le Canadien n’a même pas le loisir de se donner les nombreux joueurs blessés comme excuse en ce moment. Peu importe le talent de l’équipe, c’est l’effort qui n’est pas là, tout simplement.
Il doit se passer quelque chose avec cette formation, une réelle bombe.
On y revient souvent, mais le Canadien n’a pas de premier centre. En fait, il n’en a pas eu depuis la saison 1998-1999, la dernière de Vincent Damphousse avec l’équipe.
Évidemment, ces attaquants fort convoités ne courent pas les rues et sont, pour la plupart, des intouchables dans leurs équipes respectives. Ce qui m’amène à parler des Oilers d’Edmonton.
CIBLE DE CHOIX
En faisant le tour de la LNH, il semble que la ville albertaine soit le meilleur partenaire de danse pour Marc Bergevin. L’équipe connaît des moments fort difficiles, mais compte déjà sur le meilleur joueur au monde en Connor McDavid. Avec un gardien de premier plan devant le filet, les Oilers pourraient rapidement revenir au sommet.
En McDavid, les Oilers ont leur premier centre de concession ce qui fait, en quelque sorte, de Leon Draisaitl un joueur qui pourrait être sacrifié.
Du côté d’Edmonton, il s’agirait également d’un bon coup. Jamais ce petit marché ne réussirait à attirer un nom comme Carey Price sur le marché des joueurs autonomes. Il s’agirait pour eux d’une chance inouïe.
IL FAUT LIQUIDER
Il est évident qu’en ce moment les directeurs généraux de la LNH doivent souvent appeler à Montréal afin de voir s’ils peuvent aider Bergevin. Et par aider, je veux bien sûr dire leur permettre de se débarrasser de quelques vétérans afin de gagner le moins possible d’ici la fin de la saison.
Car c’est ce à quoi le Canadien doit penser maintenant. Des solutions à court terme, il n’y en a pas. N’oublions pas qu’il y a deux ans l’équipe avait raté les séries, que l’an dernier elle s’est fait sortir au premier tour et que, cette année, elle ratera vraisemblablement la danse printanière encore une fois.
ET PACIORETTY, LUI ?
Un autre joueur qui alimente les rumeurs est le capitaine Max Pacioretty. Dans son cas, le CH doit être patient. Marc Bergevin ne peut pas se permettre de perdre une transaction impliquant son capitaine. Il doit s’assurer d’obtenir le maximum en retour.
Un peu comme Joe Sakic a fait avec Matt Duchene.
Le problème, toutefois, est que les Sénateurs s’en mordent les doigts en ce moment. Après avoir payé le gros prix pour Duchene, l’équipe est en déroute totale. Est-ce que cette transaction servira d’élément dissuasif aux autres formations de la LNH et empêchera le Canadien de réaliser un coup fumant comme l’a fait l’Avalanche ? C’est fort possible. Et Bergevin doit à tout prix éviter de plier. Car il est évident que certains directeurs généraux vont tenter leur chance avec des offres presque ridicules. – Propos recueillis
par Kevin Dubé