Les péquistes émotifs !
Ah, mes amis péquistes… Bon Dieu que vous êtes de grands émotifs. Quand j’écris un texte plutôt négatif sur le PQ, vous êtes totalement déchaînés. Peu importe le fait que je sois très critique du gouvernement libéral, ou que je soulève régulièrement des doutes sur les aptitudes de François Legault. Non. Pour vous, je suis un fédéraliste galeux, un traître libéral au passé assurément trouble, un détesteur. Un maudit Canadian. Sans oublier mon insulte préférée : « tu peux ben t’appeler Trudeau ! »
DÉPASSÉS
En bref, vous êtes toujours émotifs. Trop. Et c’est ce qui est en train de vous perdre. À trop vous accrocher au passé, vous échappez la masse. Oui, oui, on le sait pour les patriotes, les méchants Anglais, l’amour de René Lévesque, les artistes inspirants, pis toute, pis toute.
Mais ce n’est plus ça la « game » aujourd’hui. La nouvelle génération demande à être convaincue. Pas à être charmée. Le jour où des politiciens et autres influenceurs arriveront à nous faire la démonstration objective que le Québec gagnerait à être indépendant, vous réussirez peut-être à rallier un nombre suffisant de gens à votre cause.
Un Québec fier. Un Québec gagnant. Un Québec ambitieux. Pas un Québec plaignard, pleurnichard et accroché aux vieilles rengaines.
FÉLIX ET CIE
Prenons la candidature de Nathalie Leclerc. C’est l’exemple parfait de ce qui cloche avec les péquistes. Une déconnexion totale. « Ah ! C’est la fille de Félix ! Quelle bonne idée ! Les p’tits souliers qui ont voyagé, c’est certain qu’on va se relancer ! » NON ! Les gens en ont marre de ça. Lâchez les artistes, les poèmes et les belles images et donnez-nous du concret et du rationnel.
Je suis de ceux qui pensent que le PQ ne disparaîtra pas de sitôt, tout comme sa raison d’être. Mais si vous voulez survivre, de grâce, mettez les pieds dans le 21e siècle. Et vite.