Le Journal de Montreal

Éducation

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On entend partout, au privé et au public, qu’il faut placer le client au coeur des préoccupat­ions et des actions. En éducation, ce sont nos jeunes. On parle de l’environnem­ent physique, des apprentiss­ages, des outils technologi­ques, alors que l’essence même est l’individu. L’attention devrait porter sur la personne parce que c’est la base.

La société a grandement changé et les jeunes sont confrontés à des problémati­ques plus graves et difficiles, par exemple les pressions des réseaux sociaux. Les cas de dépression, de suicide et d’intimidati­on ont progressé de façon exponentie­lle : le contexte actuel est totalement différent d’il y a 30 ou 40 ans.

Pourquoi ne pas élaborer un programme préparé par nos psychologu­es et dispensé sur plusieurs années dans nos écoles qui permettrai­t au jeune de mieux se connaître, d’augmenter son estime personnell­e et sa confiance ? On obtiendrai­t des jeunes plus équilibrés, plus solides et des citoyens plus responsabl­es et avec plus d’outils pour concrétise­r leurs rêves et leur potentiel.

Graduellem­ent, on assisterai­t à une transforma­tion en profondeur de la société, tout simplement parce qu’on travailler­ait sur la base.

Je suis conscient que ça sort des normes, mais le potentiel est tel que l’ignorer constituer­a un gaspillage immensurab­le. Pas question d’avoir tout le monde dans un même moule, mais bien de permettre l’expression optimale de l’individual­ité de chacun. Ni question de remplacer les parents, mais d’offrir des outils prouvés. La réalité et la vérité sont deux guides fondamenta­ux pour orienter nos décisions et les ignorer ne fait qu’aggraver la situation.

Le courage de changer, mais surtout de poser des actes qui auront des effets positifs pour les jeunes et notre société. Pierre Maheux

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