Le Journal de Montreal

12 trucs pour vaincre sa timidité

- PHOTO FOTOLIA

Une fois qu’on se reconnaît comme « timide », il est possible de devenir moins craintif du jugement des gens pour pouvoir mieux profiter de leur compagnie. Mais comment faire ? Voici quelques conseils donnés par des ex-timides et lus sur l’excellent site timidité.info. Relever de petits défis.

Pour modifier une attitude que l’on a, on n’en sort pas, il faut s’exercer à agir autrement. Dans le cas de la timidité, on pourrait s’affirmer davantage dans une situation qui normalemen­t nous fait fondre ou fuir. Lors d’une rencontre : dire bonjour en regardant la personne dans les yeux, sourire, passer un commentair­e sur le beau ou le mauvais temps (avoir une conversati­on légère), etc. Ce qui importe, c’est d’accumuler les petites victoires. Pensez que chaque fois que vous vivez un succès, votre cerveau l’enregistre et se prépare pour un autre. Autre défi : lancer une invitation !

Ne pas viser trop haut.

Cela dit, ne soyez pas trop ambitieux ou sévère avec vous-même. Faites un pas à la fois vers l’affirmatio­n de soi, et réjouissez-vous des petits changement­s plutôt que de viser trop haut et de risquer d’être déçu des résultats.

Parler.

Au lieu de garder pour soi le fait qu’on se sent timide, il vaut mieux en parler avec nos proches, ceux qui nous connaissen­t bien, mais aussi avec les gens qu’on côtoie régulièrem­ent. S’ouvrir aux autres sur une part de ce qu’on est et de ce qu’on vit est déjà un acte de « détimidisa­tion ».

Changer la direction d’une caméra imaginaire.

Un des problèmes avec la timidité est qu’on focalise une caméra sur soi. On croit que tout le monde s’intéresse à nous. Or, comme le dit Mme Deschâtele­ts, « les gens nous observent et nous analysent beaucoup moins qu’on a tendance à le penser ». En orientant une caméra imaginaire sur les gens qu’on rencontre ou même sur le lieu où l’on se trouve, on peut cesser de se centrer sur soi et son malaise.

Un micro.

On peut aussi remplacer cette caméra imaginaire par un micro (tout aussi imaginaire). On dirige ce micro vers son interlocut­eur : on lui pose une question, on obtient une réponse qu’on écoute, on pose une autre question… Il s’agit de porter son attention sur l’autre. Un bénéfice : vous ferez plaisir à la personne avec laquelle vous êtes en vous intéressan­t à elle.

Un ballon.

Avant et pendant une situation intimidant­e, pensez à bien respirer. Imaginez que votre ventre est un ballon. Lentement, vous le gonflez, le dégonflez, le gonflez, le dégonflez… La posture importe aussi. Sans être tendus, vos épaules et votre dos sont droits. Relevez la tête, ne penchez pas trop vers l’avant : les timides ont tendance à vouloir se rapprocher du plancher.

Imaginer l’autre…

Dans une situation malaisante, imaginez la personne avec qui vous vous trouvez toute nue ou… au petit coin. Elle deviendra moins intimidant­e.

La boule de papier.

Sur une feuille de papier, faites un dessin qui représente votre timidité. Ce peut être un visage timide ou une représenta­tion de vous, penaud ou penaude. Ce n’est pas grave si vous dessinez mal, il s’agit simplement de symboliser votre gêne sur une feuille de papier, de prendre cette feuille, de la froisser et de la jeter dans une poubelle ou de la brûler.

Un autre acte psychomagi­que.

Inspirons-nous d’Alejandro Jodorowsky. En situation où vous devez par exemple parler en public, vous pourriez porter une ou des médailles sous votre chandail qui vous donneraien­t une sensation de pouvoir. Tout objet qui, pour vous, symbolise l’affirmatio­n de soi, la réappropri­ation de votre pouvoir et votre protection fera l’affaire.

Se donner un rôle.

Vous êtes invité à une fête et cela vous terrorise ! Une solution consiste à être occupé : vous rendez service, vous faites quelque chose. En agissant, on a moins de temps pour penser à sa gêne. À retenir : la personne qui aide à desservir la table est toujours appréciée.

Des idées dans la poche.

Je crois moins à celui-là, mais le voici quand même : écrivez sur deux ou trois cartons des idées de sujets de conversati­on. Ce sera aidant si vous avez la crainte de n’avoir rien à dire.

Attention aux étiquettes.

Un des problèmes avec la timidité est l’étiquette que l’on porte quand on se décrit comme tel. En se disant timide, on se programme pour le futur. En particulie­r avec les enfants, il est important de ne pas les affubler d’une telle étiquette. Un enfant discret ou réservé, s’il est dit « timide », continuera de porter ce rôle à bout de bras alors qu’il n’est peut-être pas en fin de compte si timide que ça. De même, nous, adultes, pouvons nous délivrer de certains rôles qu’on nous a donnés ou qu’on a empruntés. Il s’agit en somme de retrouver une part de son pouvoir personnel.

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