Dans la sacoche de JULIANNE SÉGUIN
À l’heure actuelle, la patineuse artistique Julianne Séguin est à Pyeongchang, où elle nous représente fièrement aux Jeux olympiques d’hiver avec son partenaire Charlie Bilodeau. À quelques jours de son départ, on délaisse l’analyse sportive pour quelques
Vous êtes arrivée 2e aux Championnats canadiens, ce qui a confirmé votre place aux Jeux. À quoi ressemble ton horaire en ce moment ?
C’est très intense. Je suis sur la glace une trentaine d’heures par semaine, de 8 h à 14 h. Après, l’entraînement se poursuit avec du conditionnement physique, du stretching.
En patinage artistique, on regarde évidemment la performance sportive, mais aussi l’esthétisme. En quoi le look est-il important ?
Le look n’a aucune incidence sur le pointage, mais comme c’est un sport jugé, on se doit d’être impeccable au niveau du maquillage et de la coiffure. Ça contribue aussi à l’intention qu’on veut donner à notre interprétation. C’est en lien avec notre chorégraphie.
Quand on est un sportif de haut niveau, le corps est malmené. Comment en prends-tu soin ?
C’est un travail à temps plein ! On a la chance d’avoir une équipe pour nous entourer. Je fais de la physiothérapie, de la massothérapie et de l’ostéopathie deux à trois fois par semaine. À l’INS (Institut national du sport), on a accès à des bains chauds et froids pour la récupération.
La compétition, c’est stressant. Comment fais-tu pour te détendre ?
J’adore les massages ! Et on a la chance d’avoir accès à des psychologues sportifs. C’est important pour nous aider à focusser sur les bonnes choses. Dans une période comme celle-ci, où le cirque médiatique peut envahir la compétition, ça aide à demeurer calme.
Tu passes une grande partie de ta vie dans les arénas, où l’air est froid. Comment soignes-tu ta peau ?
J’ai la peau très sèche. En plus, ça peut paraître étrange, mais en patinage artistique, on se maquille souvent à l’entraînement aussi. Je m’assure de garder ma peau bien hydratée avec des crèmes et des sérums.