Non négociable
Certains prétendent qu’il y a deux sortes de Québécois francophones. Au départ, c’est un pléonasme fautif de dire québécois et francophones. Le français doit être la seule langue de communication officielle, quelle que soit la langue maternelle. Les Québécois sont un peuple francophone.
Dire autrement, c’est d’exprimer que le français n’est pas la seule langue officielle sur le territoire du Québec. C’est d’insinuer que le Québec est bilingue de la langue anglaise. C’est nier la volonté et les fondements de la loi 101.
La fragilité du français en Amérique et le risque d’assimilation ne sont pas de fausses menaces. Les Québécois ne sont pas la minorité la mieux traitée au Canada comme certains le prétendent, mais ils forment un peuple isolé en Amérique avec un État et un territoire incluant sa communauté anglophone la mieux traitée au monde.
Anormalement, ce petit groupe assimile la majorité des immigrants de langues étrangères à sa langue, fait élire plus que sa part de députés et accapare plus que sa part du budget du Québec.
Les Québécois ne sont pas les mieux choyés. Le peuple québécois et ses droits sont niés par les constitutions. L’histoire nous enseigne que la minorisation des Canadiens français a fait perdre ses droits culturels et linguistiques.
Comme peuple français d’Amérique, le droit à la pérennité de ma langue et ma culture est un sujet non négociable. Michel Blondin