Ses conseillers disent n’avoir rien vu de ça
Des conseillers municipaux de Terrebonne affirment n’avoir vu aucun geste de collusion à l’époque où le maire Robitaille siégeait, mais ils se réjouissent des arrestations de l’UPAC.
Les conseillers Réal Leclerc, Brigitte Villeneuve et Nathalie Bellavance faisaient partie de l’équipe de l’ancien maire Jean-Marc Robitaille au moment où l’UPAC a perquisitionné en 2016.
Réal Leclerc dit n’avoir jamais été témoin de gestes de collusion.
« Le maire ne faisait pas ça devant nous. J’ai été 30 ans policier avant de devenir conseiller municipal. Si j’avais vu quoi que ce soit, je l’aurais dénoncé. »
Il raconte avoir appris en même temps que tout le monde à la télévision que le maire Robitaille faisait l’objet d’une perquisition de l’UPAC.
« Après les perquisitions, il s’est écoulé une semaine avant qu’on ait des nouvelles du maire. On essayait de le joindre et on n’y arrivait pas. »
NOUVELLE ÉQUIPE
Réal Leclerc, tout comme Brigitte Villeneuve et Nathalie Bellavance, fait aujourd’hui partie de l’équipe du nouveau maire Marc-André Plante. Les trois se sont dits soulagés d’apprendre la nouvelle des arrestations.
« C’est une belle conclusion pour nous », a dit Brigitte Villeneuve.
Élu le 5 novembre dernier après une campagne électorale axée sur la lutte à la corruption, le nouveau maire de Terrebonne, Marc-André Plante, s’est dit heureux et satisfait de l’arrestation de cinq membres de l’ancienne administration.
Marc-André Plante n’était pas en mesure de dire précisément quelles sont les sommes qui pourraient être récupérées à la suite de ces arrestations.
« Pour le moment, on parle d’environ 200 000 $ qui pourraient être récupérés, mais attendons de voir la preuve qui sera déposée par la Couronne. »
Le porte-parole de l’opposition à Terrebonne, André Fontaine, est aussi heureux de l’arrestation de l’ancien maire et dit appuyer l’administration en place dans sa collaboration avec l’UPAC.