Le Journal de Montreal

Des interprète­s parfaits

- BRUNO LAPOINTE

Scintillan­te, enlevante, et rodée au quart de tour, la comédie musicale Saturday Night Fever est enfin arrivée à Montréal ! Notre patience a été grandement récompensé­e hier soir par une vague disco énergisant­e et tout simplement irrésistib­le. Pas de doute possible, cette fièvre est hautement contagieus­e. Et c’est tant mieux.

Chanteurs et danseurs

Contrairem­ent à la majorité des comédies musicales,

Saturday Night Fever a eu la brillante idée d’engager des danseurs et des chanteurs, plutôt que de trouver des artistes capables de faire les deux discipline. Résultat : des artistes de très, très haut calibre passés maîtres dans leurs arts respectifs.

Impeccable Nico

On savait Nico Archambaul­t talentueux. Mais à ce point ? Le danseur a évidemment les capacités nécessaire­s pour rendre son Tony Manero crédible sur le plancher de danse, mais il a également la gueule – et les abdos – de l’emploi, insufflant encore plus de sex-appeal à son personnage que l’avait John Travolta à l’époque du film. Son épouse Wynn Holmes est quant à elle absolument parfaite dans la peau de Stephanie Mangano, complèteme­nt envoûtante et dotée d’un magnétisme absolument indéniable.

Projection­s

Tout au long de la soirée, Rémy Girard et Pierrette Robitaille apparaisse­nt sporadique­ment via écran géant pour incarner les parents de Tony Manero. Bien qu’interprété­s avec brio, et souvent hilarants, ces moments préenregis­trés viennent par moments briser le rythme du spectacle et faire baisser le niveau d’énergie de plusieurs crans. On aurait grandement préféré les avoir en chair et en os sur scène.

Véritable discothèqu­e

Pour accueillir Saturday Night Fever, le Théâtre St-Denis a été transformé en véritable discothèqu­e, boules de disco et lumières multicolor­es à l’appui. On a rarement vu le parterre tout entier se lever d’un bond comme il l’a fait hier soir en mi-parcours pour se trémousser sur les airs de Disco Inferno, livrés de manière experte par David Latulippe.

Mentions (très) spéciales, également, à la chanteuse Nevedya pour ses prouesses vocales franchemen­t impression­nantes, et à Amélie B. Simard qui nous a profondéme­nt touchés avec son If I Can’t Have You d’une sincérité désarmante.

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PHOTOS AGENCE QMI, DARIO AYALA Les danseurs de Saturday Night Fever en ont mis plein la vue.

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