Des interprètes parfaits
Scintillante, enlevante, et rodée au quart de tour, la comédie musicale Saturday Night Fever est enfin arrivée à Montréal ! Notre patience a été grandement récompensée hier soir par une vague disco énergisante et tout simplement irrésistible. Pas de doute possible, cette fièvre est hautement contagieuse. Et c’est tant mieux.
Chanteurs et danseurs
Contrairement à la majorité des comédies musicales,
Saturday Night Fever a eu la brillante idée d’engager des danseurs et des chanteurs, plutôt que de trouver des artistes capables de faire les deux discipline. Résultat : des artistes de très, très haut calibre passés maîtres dans leurs arts respectifs.
Impeccable Nico
On savait Nico Archambault talentueux. Mais à ce point ? Le danseur a évidemment les capacités nécessaires pour rendre son Tony Manero crédible sur le plancher de danse, mais il a également la gueule – et les abdos – de l’emploi, insufflant encore plus de sex-appeal à son personnage que l’avait John Travolta à l’époque du film. Son épouse Wynn Holmes est quant à elle absolument parfaite dans la peau de Stephanie Mangano, complètement envoûtante et dotée d’un magnétisme absolument indéniable.
Projections
Tout au long de la soirée, Rémy Girard et Pierrette Robitaille apparaissent sporadiquement via écran géant pour incarner les parents de Tony Manero. Bien qu’interprétés avec brio, et souvent hilarants, ces moments préenregistrés viennent par moments briser le rythme du spectacle et faire baisser le niveau d’énergie de plusieurs crans. On aurait grandement préféré les avoir en chair et en os sur scène.
Véritable discothèque
Pour accueillir Saturday Night Fever, le Théâtre St-Denis a été transformé en véritable discothèque, boules de disco et lumières multicolores à l’appui. On a rarement vu le parterre tout entier se lever d’un bond comme il l’a fait hier soir en mi-parcours pour se trémousser sur les airs de Disco Inferno, livrés de manière experte par David Latulippe.
Mentions (très) spéciales, également, à la chanteuse Nevedya pour ses prouesses vocales franchement impressionnantes, et à Amélie B. Simard qui nous a profondément touchés avec son If I Can’t Have You d’une sincérité désarmante.