Patrick Huard en juge assoiffé de vengeance
Dix ans après Taxi 0-22, Patrick Huard réapparaîtra au petit écran sous une toge de juge dans Les honorables, un thriller qui sera offert en janvier 2019 sur Club illico.
Réalisée par Louis Choquette (19-Two, Mirador), cette série de 10 épisodes brossera le portrait de Ludovic Dessureaux (Huard), un magistrat et père de famille divorcé qui décide de prendre les choses en main quand sa fille est assassinée et que son présumé meurtrier reçoit un verdict d’acquittement.
Mais vouloir se faire justice soi-même, ce n’est pas si simple que cela.
COINS SOMBRES
Produite par Sphère Média Plus, la boîte derrière Hubert et Fanny et L’imposteur, la série Les honorables est signée par Jacques Diamant, un ancien procureur habitué aux séries judiciaires, ayant participé aux textes de Toute la vérité et Ruptures. Les tournages commenceront au mois de juin, le temps de fignoler les scénarios et d’attribuer le reste des rôles.
Patrick Huard parle d’un défi non seulement émotif, mais également physique, puisqu’on verra son personnage « se détériorer tranquillement à l’écran ». « Étant moimême père d’une grande fille de 20 ans et d’un garçon de six ans, ce rôle va me permettre d’explorer des coins plus sombres », note le comédien.
UNE SEULE SAISON
Les honorables a beau s’articuler autour d’une famille riche, tous les téléspectateurs pourront s’identifier aux personnages, assure Patrick Huard. « La douleur n’a pas de classe sociale. La mort n’a pas de classe sociale... Ils sont habitués d’avoir des moyens pour faire face aux choses, mais ça n’a plus d’importance maintenant. »
Chez Québecor Contenu, on décrit Les honorables comme une série fermée qui n’aura pas de deuxième saison. On disait toutefois la même chose de Fugueuse l’an dernier. Et plus tôt cette semaine, on apprenait qu’une suite était officiellement mise en chantier.
Par ailleurs, Louis Choquette complète à Paris le tournage d’une série de fiction française qui s’intéresse au monde des musiciens classiques. Le diffuseur France 2 décrit Philharmonia comme un thriller psychologique.