Le Journal de Montreal

L’EXEMPLE DE PATRICE BERGERON

L’espoir Barrett Hayton s’inspire de l’attaquant des Bruins de Boston

- Kevin Dubé kevin.dube @quebecorme­dia.com

Barrett Hayton n’hésite pas une seule seconde lorsqu’on lui demande qui est le joueur de la LNH qui l’inspire le plus dans son développem­ent. L’attaquant des Soo Greyhounds de Sault-SainteMari­e n’a qu’un nom en tête : Patrice Bergeron.

Le joueur de centre s’est imposé cette saison comme un espoir de premier tour en parvenant à jouer un rôle important au sein d’une équipe bourrée de vétérans d’expérience. Malgré la présence des Morgan Frost et Boris Katchouk ainsi que l’arrivée de Taylor Raddysh à la date limite des transactio­ns de la Ligue de l’Ontario, Hayton est parvenu à maintenir une moyenne d’environ un point par match (60 en 63).

En l’absence de Katchouk lors de la période des Fêtes, ce dernier participan­t au camp d’ÉCJ, puis au Mondial junior, Hayton a été utilisé à l’aile de Frost et a récolté dix points en huit matchs.

Mais ce n’est pas nécessaire­ment pour ses exploits offensifs qu’il est bien coté en vue du repêchage de 2018. En fait, pas juste à cause de ça. « J’éprouve beaucoup de fierté à bien jouer dans toutes les situations, à être un joueur complet et polyvalent », mentionne-t-il.

Un peu comme Patrice Bergeron, quoi.

PEU DE CANADIENS

D’ailleurs, les joueurs canadiens ne seront pas légion à entendre leur nom être prononcé au début de la première ronde du repêchage de la LNH, le 22 juin prochain à Dallas. En fait, la possibilit­é qu’aucun talent né et développé au Canada ne soit sélectionn­é dans le top 5 cette année est bien réelle. Il s’agirait d’une première depuis 1999.

Ça ne veut pas nécessaire­ment dire que ce sera une mauvaise année pour le Canada en quantité de joueurs choisis, mais les talents considérés d’élite ne viennent pas en aussi grand nombre que dans les années passées.

Pour le moment, trois joueurs européens semblent être des valeurs sûres pour faire partie des cinq premiers joueurs sélectionn­és : le défenseur Rasmus Dahlin et les attaquants Filip Zadina et Andrei Svechnikov. Par la suite, les Américains Quinn Hughes, Brady Tkachuk et Oliver Wahlstrom ainsi que le Suédois Adam Boqvist semblent, à l’heure actuelle, faire partie des joueurs susceptibl­es d’être dans les discussion­s pour le top 5. Tout comme les défenseurs canadiens Noah Dobson du Titan d’Acadie-Bathurst et Evan Bouchard des Knights de London.

UN JOUR À LA FOIS

Si les deux meilleurs espoirs du Canada, selon plusieurs experts, sont des défenseurs, il est difficile d’identifier le premier attaquant canadien à entendre son nom en juin. En tenant pour acquis que Hayton fait partie du lot, le joueur de centre Joe Veleno, qui a connu une excellente fin de saison avec les Voltigeurs de Drummondvi­lle, ou bien Ryan McLeod, un pivot évoluant pour les Steelheads de Mississaug­a avec son frère Michael, un ancien premier choix des Devils du New Jersey, font également partie de la conversati­on.

Pour Hayton, toutefois, pas question de se projeter dans l’avenir trop rapidement. Pour l’instant, les Soo Greyhounds, la meilleure équipe au pays, sont en pleines séries éliminatoi­res.

« En ce moment, je me concentre sur ma saison. Le repêchage est toujours en arrière-pensée, c’est évident, mais j’y vais un jour à la fois. »

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PHOTO D’ARCHIVES Barrett Hayton a contribué à la victoire d’Équipe Cherry lors du Match des meilleurs espoirs de la LCH, en janvier dernier, à Guelph. Le centre des Soo Greyhounds de Sault-Sainte-Marie avait récolté deux passes.
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