Le Journal de Montreal

« Deux buts horribles à un mauvais moment » – Pekka Rinne

- JONATHAN BERNIER

NASHVILLE | Il a fallu une bonne quinzaine de minutes avant que les Predators ouvrent les portes de leur vestiaire au terme de cette difficile éliminatio­n.

Toutefois, à l’ouverture de celui-ci, tous les joueurs de l’équipe prenaient place devant leur casier. Même Pekka Rinne, qui ne s’est pas défilé, malgré une sortie difficile.

« Je me sens responsabl­e de l’éliminatio­n de l’équipe. C’est difficile à avaler et c’est difficile à comprendre, a indiqué le gardien finlandais. Je me sentais bien, je ne suis pas blessé. »

« J’ai eu des hauts et des bas tout au long des séries. C’est un sentiment terrible de jouer comme ça dans le moment le plus important de la saison. J’ai l’impression d’avoir abandonné mes coéquipier­s », a-t-il poursuivi.

Évidemment, Rinne s’en voulait d’avoir accordé les buts de Tyler Myers et le premier de Paul Stastny, deux tirs qui auraient dû constituer des arrêts de routine.

« Ce sont deux buts horribles à un mauvais moment, a-t-il déclaré, encore visiblemen­t sous le choc. Le premier tir du match, tu fais un bel arrêt. Puis, on dirait que la rondelle trouve une façon de rentrer dans le filet. Il n’y a pas d’excuse. Je suis déçu. »

SUBBAN EN A PLEIN SON CHAPEAU

La tenue de Rinne depuis le début du présent tournoi en a laissé plusieurs perplexes. Même contre l’Avalanche du Colorado, on a pu déceler certaines irrégulari­tés dans son jeu.

D’ailleurs, ce fut un sujet de discussion tout au long de cette confrontat­ion face aux Jets de Winnipeg. Ce ne fut pas différent, hier soir. Ce qui a incité P.K. Subban à se porter à la défense de son gardien.

« Tous ceux qui critiquent Pekka ne savent pas de quoi ils parlent. Peu importe qu’ils aient joué dans la LNH ou pas, a martelé le défenseur. Il est la colonne de cette équipe. Il est l’une des raisons principale­s de nos succès. »

« Je suis tanné que les gens parlent contre lui. Quand on parle des meilleurs gardiens de la ligue, il est question de lui, de (Carey) Price, de (Andreï) Vasilevski­y, de (Connor) Hellebuyck. On est chanceux d’avoir l’un d’eux dans notre équipe. »

« C’EST INCROYABLE »

Du côté des Jets, la joie était palpable. Après tout, l’équipe accède au troisième tour pour la première fois de son histoire.

« C’est incroyable! On était dû, a lancé Mathieu Perreault, tout sourire. Tout au long du match, on a gagné chaque petite bataille. On ne leur a rien donné. »

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