Les partisans veulent être près de l’action
Les utilisateurs d’un éventuel stade au centre-ville de Montréal ont fait connaître leurs préférences
Si jamais un stade de baseball devait être construit au centreville de Montréal, les clients souhaitent d’abord être près de l’action et bien manger.
Voilà différents constats pouvant se dégager des rencontres de groupe organisées, mardi et hier à Montréal, par les investisseurs qui souhaitent un retour éventuel des Expos.
« Pour l’expérience client, il y avait une vingtaine de points et chaque participant devait en choisir seulement deux. Tout le monde dans mon groupe a d’abord montré son désir de bien voir le jeu. Puis, plusieurs ont misé sur un bon choix de bouffe ou, par exemple, sur de la bière de microbrasserie », a indiqué l’un des amateurs consultés, qui a requis l’anonymat, lors d’une entrevue avec l’Agence QMI.
LOOK « VINTAGE »
Sans grande surprise, la procédure qui devait rassembler une centaine de participants au total est venue confirmer que le stade projeté serait plutôt modeste afin de bien correspondre au marché montréalais.
« Ce serait possiblement moins de 40 000 sièges, de préciser un autre participant sondé. Je dirais entre 33000 et 35 000 places. On nous a montré des photos de différents stades pour voir ce qu’on aimait, comme le Target Field, au Minnesota, mais aussi celui de Kansas City ou d’autres qui appartiennent au niveau AAA ou aux clubs quand ils sont dans la Ligue des pamplemousses. »
Chose certaine, le possible stade montréalais ne semble avoir aucune chance de ressembler à celui de Miami. Quelques clichés du Marlins Park, inauguré par son ancien propriétaire Jeffrey Loria en 2012, auraient même reçu quelques huées. On préfère visiblement un look plus « vintage ». Plusieurs amateurs seraient ainsi contre la présence d’un toit sur un futur stade au centre-ville.
PRÊTS À PAYER LE PRIX
Dans le cadre de ces groupes de discussion, qui devaient rassembler une centaine de clients potentiels au total, c’est une firme spécialisée américaine, soit Conventions Sports and Leisure International, qui avait pour mandat d’interroger les amateurs montréalais.
« Moi, ce qui m’a le plus surpris, c’est à quel point les gens autour de la table étaient prêts à accepter des prix assez élevés pour assister à un match de baseball, a reconnu l’un des participants interviewés. On nous montrait un diagramme avec des couleurs pour les différentes zones de sièges et pour plusieurs, l’argent n’avait pas l’air d’être un problème, même pour des billets de saison. Je ne sais pas à quel point c’est représentatif de la réalité.
« On a quand même fait part de l’importance de garder un nombre significatif de places à un prix plus abordable pour des amateurs moins nantis, a poursuivi ce même interlocuteur. Ce serait une section à 20 $ où tout le monde est debout, comme on en voit ailleurs. »