LNH : sept autres clubs d’expansion marquants
AGENcE QMI | Désormais qualifiés pour la finale de la coupe Stanley, les Golden Knights de Vegas continuent d’en mettre plein la vue dans la Ligue nationale de hockey. À travers l’histoire, plusieurs autres formations ont été marquantes, pour diverses rai
Seals de la Californie (1967-1968)
Si le « look » de cette équipe a marqué l’imaginaire au fil des ans, spécialement en raison de l’utilisation de patins blancs au début des années 1970, les Seals avaient connu des débuts cahoteux autant sur la patinoire qu’à l’extérieur. En plein coeur de leur première saison, le nom des Seals de la Californie avait d’ailleurs été changé pour les Seals d’Oakland par le propriétaire Barry Van Gerbig. Peu importe les modifications visant à séduire la population, les foules n’ont jamais été au rendez-vous. L’équipe avait par ailleurs terminé sa campagne inaugurale avec une fiche de 15-42-17.
Blues de St. Louis (1967-1968)
Faisant également partie de l’expansion ayant doublé le nombre d’équipes dans la LNH (de 6 à 12), les Blues de St. Louis avaient atteint la finale de la Coupe Stanley dès leur saison inaugurale. Il faut toutefois préciser que le format des séries faisait en sorte qu’un club de l’expansion était assuré de se retrouver en grande finale. Le gardien Glenn Hall avait grandement aidé les Blues dans ce parcours mémorable. Les Blues avaient été balayés en quatre matchs par le Canadien en finale. Dans une cause perdante, Hall avait remporté le trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.
Capitals de Washington (1974-1975)
Adversaires des Golden Knights lors de la prochaine finale de la Coupe Stanley, les Capitals de Washington avaient connu beaucoup moins de succès à leur première saison dans la LNH. En fait, ils arrivent bons derniers avec seulement huit victoires à leur campagne initiale. C’est 43 de moins que le club de Vegas (51-24-7).
Nordiques de Québec (1979-1980)
Impossible de rédiger un palmarès des clubs d’expansion mémorables en écartant les Nordiques de Québec. Pour plusieurs amateurs de hockey d’ici, l’arrivée des Nordiques dans la LNH, en provenance de l’Association mondiale, a donné droit à plusieurs souvenirs précieux. Dirigés par Jacques Demers, les Nordiques avaient toutefois maintenu un dossier de 25-44-11, ratant les éliminatoires. Le meilleur pointeur de l’équipe avait par ailleurs été Réal Cloutier, avec 89 points en 67 matchs.
Sénateurs d’Ottawa (1992-1993)
L’arrivée des Sénateurs est intéressante pour la région d’Ottawa. La première saison de l’équipe se conclut toutefois avec 10 petites victoires. Cela permet du moins à l’équipe d’obtenir la première sélection au repêchage de 1993, soit le Québécois Alexandre Daigle.
Lightning de Tampa Bay (1992-1993)
Le 23 septembre 1992, la Québécoise Manon Rhéaume devient la première femme à disputer un match du calendrier préparatoire de la LNH. Avant même son premier match officiel, le Lightning de Tampa Bay fait jaser, principalement grâce à son audacieux président et directeur général Phil Esposito.
Mighty Ducks d’Anaheim (1993-1994)
À l’instar des Seals d’Oakland, les Mighty Ducks d’Anaheim, poussés par la grande machine de Disney, se distinguent surtout par leur « look ». Le marketing entourant l’équipe assure un certain succès à l’équipe. Sur la glace, les « vilains canards » terminent toutefois avec un modeste dossier de 33-46-5.