Prochaine mission : joueur étoile !
Maintenant qu’il est parvenu à se tailler un poste de partant avec les Chiefs et qu’il est diplômé en médecine, Laurent Duvernay-Tardif peut entamer une nouvelle quête sur le terrain.
Lorsqu’un journaliste a soulevé que la prochaine étape de son cheminement individuel dans la NFL pourrait être de s’établir parmi les étoiles qui représentent leur équipe au Pro Bowl, le garde a explosé de rire, mais n’a pas caché ses intentions pour autant.
« Je pense que ce serait quand même le fun de “graduer” en médecine et dans la NFL en même temps, dans la même année », a-t-il souri.
« Je veux que mon focus soit encore plus à 100 % sur le football pour voir à quel point je peux devenir un bon joueur. »
Laurent Duvernay-Tardif, All-Pro ? Pourquoi pas ? Après tout, n’eût été une blessure au genou qui a freiné son irrésistible poussée la saison dernière, Duvernay-Tardif ne semblait pas si loin d’une place de choix parmi la constellation.
Selon lui, il ne peut que remercier les Chiefs, à la fois pour son ascension rapide sur le terrain et la flexibilité qu’ils ont démontrée par rapport à ses objectifs académiques élevés.
« J’ai été privilégié à Kansas City. Pendant toutes mes visites avant le repêchage, j’ai eu la chance de rencontrer 10 entraîneurs en chef et coach Reid a été l’un des seuls qui m’a dit qu’il voyait la médecine comme un point positif. Il m’a toujours accommodé et m’a fait confiance. Sans la flexibilité que les Chiefs m’ont démontrée, je n’aurais jamais été capable de “graduer” en 2018 », a-t-il affirmé.
PEU DE TEMPS POUR SOUFFLER
Maintenant que ses études sont derrière lui, la médecine n’est pas laissée derrière pour autant. Après tout, s’il désire exercer le métier qui le passionne après sa carrière dans la NFL, Duvernay-Tardif doit trouver une façon de demeurer impliqué dans ce domaine en constante évolution.
« Ça reste à voir. La première étape, c’est de savourer cette victoire, puis d’en savourer 16 autres à Kansas City pendant la saison régulière ! »
« Plusieurs questions demeurent en suspens, mais je veux prendre le temps de célébrer. Après ça, je vais définitivement devoir penser à mon plan en termes de résidence, de médecine, de permis de travail. Je ne pourrai pas ne pas faire de médecine durant les cinq prochaines années, mais il y a différentes manières d’y arriver, que ce soit avec une maîtrise ou en restant dans le milieu clinique durant les saisons mortes. C’est ce genre d’arrangement que je suis en train de faire avec la faculté. »