La folie « Johnny Football »
Il n’y avait pas foule samedi après-midi au Stade Percival-Molson pour le dernier match préparatoire des Alouettes de Montréal, mais la visite de l’ancienne vedette de la NCAA Johnny Manziel a attiré quelques friands de football.
Les quelque 12 000 spectateurs ont dû attendre à la moitié du deuxième quart pour voir « Johnny Football ». Sa présence sur le terrain a coïncidé avec le début de la remontée des Tiger-Cats de Hamilton, qui l’ont emporté 30 à 15. Dès la première séquence, il a mené son unité à la zone des buts, concluant avec une passe de trois verges à Alex Green.
Il a finalement complété 60 % de ses passes pour des gains de 88 verges, en plus de porter le ballon à quatre reprises sur une distance totale de 19 verges.
« J’ai bien progressé depuis trois semaines après avoir été loin du football pendant quelques années, mais je dois encore apprendre différentes règles. Je commets encore des fautes majeures qui me rendent fou. Le processus d’apprentissage se poursuit, mais ça s’en vient, a indiqué l’ancien quart-arrière des Browns de Cleveland dans la NFL. Le niveau [de la Ligue canadienne] est compétitif et je crois que j’ai les habiletés pour en faire partie. »
BONS MOTS DE SHERMAN
À la fin de la rencontre, le gagnant du trophée Heisman, remis au joueur par excellence de la NCAA, en 2012, s’est rapidement dirigé en direction de l’entraîneur des Alouettes, Mike Sherman, celui-là même qui l’avait recruté afin qu’il évolue pour les Aggies de l’Université Texas A&M, pour le saluer. D’ailleurs, l’instructeur a eu de bons mots pour l’athlète de 25 ans.
« C’est un joueur excitant à regarder et qui connaît la “game” », a simplement louangé Sherman.
Malgré sa participation limitée au match, Manziel a attiré l’attention de plusieurs spectateurs. Il a d’ailleurs pris une bonne quinzaine de minutes pour saluer les partisans qui s’étaient amassés le long de la rampe, signant des autographes, tapant dans des mains et prenant des autoportraits avec des appareils de quelques partisans.