Il s’agit d’une mauvaise solution, selon l’Office de la protection du consommateur
En interdisant les prêts à plus de 35 % d’intérêt, Stéphane Le Bouyonnec affirme que le Québec privera les consommateurs au mauvais dossier de crédit de possibilités d’emprunt.
« Au Québec, ces gens-là vont se retrouver sans prêteurs », dit-il.
Mais pour l’Office de la protection du consommateur (OPC) du Québec, les prêts à plus de 35 % par an ne font qu’empirer la situation des emprunteurs les plus fragiles.
« Le gouvernement a voulu barrer la route à des entreprises qui, vraiment, exploitent la vulnérabilité de certaines clientèles », dit le porte-parole de l’OPC, Charles Tanguay.
Il recommande aux Québécois au crédit défaillant de se tourner plutôt vers les organisations de défense des consommateurs, comme les associations coopératives d’économie familiale (ACEF) ou Option Consommateurs.
Présents dans toutes les régions du Québec, ces organismes donnent des formations sur la planification du budget et offrent de petits prêts aux clients dans le besoin, généralement sans intérêt.