New York renonce au « taxi de demain »
Transport
NEW YORK | (AFP) Face à la concurrence d’Uber et de Lyft, la ville de New York a décidé de renoncer à imposer aux chauffeurs de taxi jaune le « taxi de demain », un monospace Nissan NV200 censé devenir le modèle de remplacement de la flotte new-yorkaise.
Le choix du Nissan avait été fait en 2011 par Michael Bloomberg, le célèbre homme d’affaires qui était alors maire de New York.
Le modèle avait pour atout d’être spacieux, confortable, avec toit vitré panoramique, et d’être équipé de prises USB pour charger téléphones ou ordinateurs.
NOUVELLE STRATÉGIE
Mais face aux difficultés rencontrées par de nombreux chauffeurs, la ville a décidé de leur « faciliter les choses » et « d’essayer de détendre la situation », a expliqué hier Allan Fromberg, porte-parole de Taxi and Limousine Commission qui contrôle les taxis new-yorkais.
Le revirement a été annoncé par une petite note aux chauffeurs, publiée le 6 juin sur le site internet de la commission, qui énumère 30 modèles, hybrides et non hybrides, parmi lesquels les chauffeurs peuvent choisir leur nouveau véhicule.