Ça déconne à Louiseville
« L’administration de Louiseville vient d’indiquer aux municipalités québécoises le mode d’emploi pour ramener la religion au conseil municipal tout en évitant les démêlés avec la justice.
Si elle n’a pas réglé le cas du crucifix qui trône au-dessus du fauteuil de son président (je renvoie encore une fois le lecteur intéressé à mon texte sur le sujet), l’Assemblée nationale a néanmoins, depuis René Lévesque, converti la prière des législateurs en minute de recueillement, où chacun est bien entendu libre de vénérer le dieu auquel il croit... dans sa tête. Ce qui vaut pour les députés doit être en vigueur pour les élus municipaux. Sont-ils des représentants du peuple ou des porte-paroles de leur confession religieuse ?
La religion est une question personnelle qui ne peut pas être tranchée avec des arguments rationnels dans une assemblée politique. Qu’elle en reste en dehors ! »