GROUPE LE RETOUR DU BRÉSIL
Difficile de ne pas favoriser le Brésil dans ce groupe. La question est de savoir si les Brésiliens sont parvenus à exorciser le cuisant revers de 7 à 1 subi aux mains de l’Allemagne à la maison lors de la Coupe du monde de 2014.
Si l’on se fie au parcours qualificatif, la réponse semble être oui puisque les Brésiliens ont été les premiers à obtenir leur billet pour le tournoi, défaisant notamment l’Argentine chemin faisant. Le point tournant semble avoir été l’embauche d’Adenor « Tite » Bacchi comme sélectionneur en 2016. Depuis, l’équipe n’a presque perdu aucun match.
À 26 ans, Neymar est le meneur incontesté de cette équipe.
COMMUNION
Dans le camp de la Suisse, le temps de la communion est arrivé afin que tout le monde apporte sa pierre à l’édifice. Les Helvètes ont de bonnes pièces, mais celles-ci ne fonctionnent pas toujours bien ensemble.
La Suisse compte sur une sélection qui arrive à maturité avec un noyau de joueurs dans la fin vingtaine qui sont prêts à passer à la vitesse supérieure.
Le seul problème, c’est que les Suisses semblent avoir un blocage psychologique et ne parviennent jamais à franchir à la ronde des 16. La dernière fois que la Suisse a remporté un match éliminatoire remonte à 1954.
On parle tout de même d’une équipe bien équilibrée qui a de quoi lutter pour la seconde place du groupe.
À SUIVRE
Les amateurs nord-américains devraient suivre le Costa Rica, ne serait-ce que parce qu’on y retrouve cinq joueurs de la Major League Soccer, de même qu’un certain Johan Venegas, qui ne s’est jamais adapté à l’Impact.
Les Costaricains avaient surpris un peu tout le monde en atteignant les quarts de finale il y a quatre ans, poussant les Néerlandais à la séance de tirs au but avant de baisser pavillon.
On parle d’un petit pays, mais qui est fou de ballon rond et où on pratique un style amusant à regarder. Le gardien Kaylor Navas est une pièce importante des Ticos, de même que Bryan Ruiz et Celso Borges.
DE RETOUR
La Serbie a facilement assuré sa qualification pour effectuer un retour après 12 ans d’absence.
Malgré une production impressionnante de 20 buts pendant cette phase qualificative, on a pourtant remercié le sélectionneur Slavoljub Muslin. On surveille de près le jeune Aleksandar Mitrovic, qui possède un potentiel offensif indéniable. Branislav Ivanovic sera l’homme de confiance pour servir de point d’ancrage à la défensive.