Le Journal de Montreal

GROUPE UN DOUBLÉ ALLEMAND ?

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On retrouve les champions en titre, les Allemands, dans un groupe intéressan­t et rien n’indique qu’ils aient perdu de leur aplomb depuis quatre ans.

De fait, les Allemands n’ont perdu aucun match en 2017. Voilà un bon indicateur de la forme dans laquelle se trouve cette sélection qui a remporté la Coupe des confédérat­ions en juillet 2017. Qui plus est, les Allemands se sont qualifiés en remportant chacun des dix matchs qu’ils ont disputés, tout en inscrivant un total record de 43 buts. Les hommes à surveiller sont Toni Kroos, Thomas Müller et Mesut Özil, qui sont les meneurs de cette formation. Kroos est particuliè­rement important parce qu’il joue le rôle de métronome de cette sélection.

À COURT

Les Mexicains sont des habitués de la Coupe du monde, mais ils arrivent toujours un peu à court, comme en témoigne leur incapacité à franchir la ronde des 16 lors des six derniers tournois. Si les Mexicains parvenaien­t à atteindre les quarts de finale cette année, ce serait un exploit puisqu’ils y sont seulement parvenus à deux reprises, dont en 1986 quand le tournoi avait lieu chez eux.

Le Mexique a connu une bonne campagne de qualificat­ion, doublant les Américains au passage. Outre les meneurs que sont Javier Hernandez, Jesus Corona et Hirving Lozano, on surveiller­a aussi les frères Giovanni et Jonathan dos Santos, du Galaxy de Los Angeles.

L’APRÈS-ZLATAN

Zlatan Ibrahimovi­c est passé à la MLS, a pris sa retraite internatio­nale l’an passé et pour la Suède, c’est maintenant le début de l’ère post-Zlatan. Évidemment, l’attaquant format géant a laissé son empreinte sur l’équipe, mais sans lui, on voit aussi une formation qui semble mieux se tenir, moins dépendante.

La présence d’un joueur d’une telle magnitude peut parfois nuire à la cohésion d’une formation. Il faut maintenant voir si Emil Forsberg est en mesure de chausser les crampons de Zlatan et de transporte­r cette équipe.

DE PASSAGE

Même si les Coréens sont du tournoi depuis 1986, ils risquent fort de n’être que de passage cette fois-ci considéran­t le groupe dans lequel ils se retrouvent. La qualificat­ion a été compliquée et s’est décidée lors de la toute dernière journée de compétitio­n de la phase de groupe asiatique. Le sort des Sud-Coréens va largement dépendre des prestation­s de Son Heungmin, Ki Sung-yeung et Lee Chung-yong.

Mais soyons honnête, on accorde peu chances aux Sud-Coréens de poursuivre leur parcours au-delà de la phase de groupe.

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