Le Journal de Montreal

GROUPE LA BELGIQUE EST MÛRE

-

La Belgique présente, depuis quelques années, l’une des meilleures sélections au monde, mais les résultats tardent à venir. Verra-t-on les Diables rouges enfin débloquer ?

À la suite de l’Euro 2016, on a montré la porte au sélectionn­eur Marc Wilmots, à qui on a préféré l’Espagnol Roberto Martinez. Ça pourrait être le coup de fouet dont avait besoin cette équipe.

On retrouve énormément de talent au sein de cette formation. Dans les buts, il y a Thibault Courtois. En défense centrale, Vincent Kompany devra peut-être céder sa place à Laurent Ciman, et on peut aussi compter sur les arrières Toby Alderweire­ld et Jan Vertonghen.

À l’attaque, les Belges se démarquent avec Eden Hazard, Romelu Lukaku et surtout Kevin De Bruyne, qui a éclos depuis l’Euro.

CRÉDIBILIT­É

L’Angleterre n’en finit plus de décevoir depuis quelques années, que ce soit lors de la dernière Coupe du monde, en 2014, ou lors de l’Euro il y a deux ans.

Pourtant, les Anglais ont dans leur cour la ligue la plus en vue de la planète. Ça ne semble pas suffire puisque le talent ne se renouvelle pas assez vite. Les Anglais ont participé à la finale pour la dernière fois en 1966.

Ils seront menés par l’attaquant Harry Kane, vedette de Tottenham. S’il marque abondammen­t en Premier League, il a 12 buts en 23 matchs sous les couleurs anglaises. Il devra en faire un peu plus.

TROISIÈME ROUE

Pauvre Tunisie, elle fait un peu office de troisième roue du carrosse dans ce groupe où la Belgique et l’Angleterre devraient accéder au tour suivant. Pourtant, les Tunisiens ont été invaincus pendant la phase de qualificat­ion qui les amène à la Coupe du monde pour la première fois depuis 2006.

Bâtie autour de jeunes joueurs en hausse, cette sélection aura pour objectif de remporter un match, sans doute contre le Panama. On surveiller­a Wahib Kharzi, qui sera l’attaquant à qui on devrait faire confiance chez les Tunisiens.

DES FIGURANTS

Il s’agit d’une toute première qualificat­ion pour le Panama, ce qui a mené à un congé national !

La Coupe du monde pour les Panaméens, c’est d’avoir défait le Costa Rica 2 à 1 lors de son dernier match de qualificat­ion et d’être en Russie malgré ses quatre millions d’habitants pendant que les États-Unis (320 millions) n’y sont pas. Le Panama a toutefois une carte cachée, son sélectionn­eur Dario Gomez. Il a qualifié sa patrie la Colombie, en 1998, puis l’Équateur en 2002.

Newspapers in French

Newspapers from Canada