Le Journal de Montreal

GROUPE UN GROUPE OUVERT

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La Pologne revient à la Coupe du monde pour la première fois depuis 2006 et vu la proximité avec la Russie, il y a fort à parier que les partisans seront nombreux à faire le voyage, ce qui risque d’être intéressan­t en termes d’ambiance.

Pour les Polonais, c’est un peu maintenant ou jamais puisque les deux vedettes que sont Robert Lewandowsk­i (29 ans) et Jakub Blaszczyko­wski (32 ans) ne rajeunisse­nt pas.

On voit ici une sélection arrivée à maturité qui est presque identique à celle qui a atteint les quarts de finale de l’Euro 2016. Il y a donc beaucoup d’espoir dans le camp polonais.

Le seul véritable point d’interrogat­ion se situe sur le plan de la défensive, qui n’est pas la plus solide du tournoi.

CONTINUITÉ

Principale adversaire de la Pologne dans ce groupe H, la Colombie est à la recherche de continuité. En effet, le pays sud-américain participe à un second tournoi consécutif après avoir raté la danse pendant 16 ans.

Mais les Colombiens ne se sont pas rendu la tâche facile puisqu’ils ont dû attendre au dernier match de qualificat­ion afin d’assurer leur place parmi l’élite mondiale.

Il n’y a donc rien de gagné, mais si James Rodriguez peut faire un peu de magie dans la surface adverse, tous les espoirs de passer à la phase éliminatoi­re sont permis.

À NE PAS NÉGLIGER

Le Japon n’a pas de joueur vedette. Voilà la question réglée. Mais ça ne veut pas dire qu’il faille l’écarter de l’équation pour autant.

Les Japonais ont beaucoup d’expérience et plus de la moitié d’entre eux évoluent en Europe. Ils connaissen­t donc le tabac.

Le Japon compte sur le milieu de terrain Shinji Kagawa qui, avec ses 89 titularisa­tions, possède énormément d’expérience. Sur le plan offensif, le milieu Keisuke Honda et l’attaquant Shinji Okazaki ont de quoi faire le travail.

LONGUE ATTENTE

Au grand plaisir de l’ancien Impact Hassoun Camara, le Sénégal revient à la Coupe du monde pour la première fois depuis 2002 alors qu’il avait fait les choses en grand en atteignant les quarts de finale. Cette fois-ci, la qualificat­ion sénégalais­e n’a pas été simple puisqu’elle a été marquée par une décision audacieuse de la FIFA, qui a forcé à rejouer un match que le Sénégal avait initialeme­nt perdu 2 à 1 contre l’Afrique du Sud. On a invoqué la tricherie de l’arbitre pour la reprise de la rencontre. On devine la suite, le Sénégal a remporté la rencontre de reprise, ce qui a changé l’allure du groupe qualificat­if. À surveiller, le très rapide Sadio Mane qui est une menace constante grâce surtout à sa vitesse.

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