Un mois de juillet marqué par des records de chaleur
Les Québécois devraient vivre la quatrième canicule de l’été à partir de samedi
Le mois de juillet qui s’est achevé a été le plus chaud jamais enregistré dans de nombreuses villes du Québec. Ailleurs dans le monde, des températures extrêmes et des incendies ont été observés.
« C’est un mois vraiment exceptionnel, affirme André Monette, chef météorologue à Météo-Média. À Rouyn-Noranda, Vald’Or, Saguenay et Rimouski, on a battu les records précédents. »
À Montréal aussi le mercure a atteint un sommet historique.
« Le mois de juillet se termine avec une moyenne de 24,2 °C en ville, explique le météorologue Gilles Brien. La dernière fois que l’on a eu une valeur supérieure, c’était en 1955 avec 24,3 °C. »
Le spécialiste ajoute que sur l’ensemble du mois, la métropole a connu 26 jours avec une température de plus de 27 °C, dont 12 à plus de 30 °C.
Les Québécois n’ont cependant pas fini de suer puisqu’un quatrième épisode caniculaire se profile.
« Samedi, dimanche et lundi, on devrait être sur des températures supérieures à 30 °C », annonce M. Brien.
« Sur les deux premières semaines d’août, on sera au-dessus des normales, confirme André Monette. Il n’y a pas de fraîcheur à l’horizon, au moins jusqu’à la mi-août. »
VAGUE DE CHALEUR
Notre province n’est pas la seule région du monde à connaître des températures anormalement élevées cet été.
Une vague de chaleur s’est abattue le mois dernier sur l’Europe du Nord, où le thermomètre a dépassé les 30 °C au niveau du cercle polaire arctique.
Des records absolus ont été battus en Norvège avec 33,7 °C à Drag, mais aussi au Japon (41,1 °C à Kamagaya) et en Algérie (51,3 °C à Ouargla).
RÉCHAUFFEMENT
Pour la secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale, Elena Manaenkova, ces chaleurs inédites sont liées au réchauffement climatique global.
« Ces canicules sont cohérentes avec les effets attendus du changement climatique causé par les émissions de gaz à effet de serre. Ce n’est pas un scénario futur. Ça se produit maintenant », expliquait-elle récemment à l’AFP.