Du jeu relevé à prévoir
La compétition est très intense sur le circuit canadien
AGENCE QMI | Max Gilbert est le golfeur québécois participant à l’Omnium Placements MacKenzie le mieux placé pour témoigner du haut niveau de jeu au Circuit Mackenzie PGA TOUR Canada.
« À ma première année en 2013, il comptait une dizaine de joueurs susceptibles de gagner. Puis graduellement, le nombre de joueurs de fort calibre est passé à une vingtaine. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les gars ont tous leur place », a-t-il mentionné dans un communiqué.
Dans sept des 10 premiers tournois de la saison, les champions ont maintenu une moyenne de 21,8 coups sous la normale et à quatre occasions, le couperet a été établi à -6.
DES ENNUIS
Le golfeur de Saint-Georges, en Beauce, souhaite effacer dès demain sur le parcours du club Elm Ridge les déceptions vécues depuis le début de la saison. En quelques occasions, il n’a pu éviter le couperet après avoir connu deux bonnes premières rondes. À son dernier tournoi, à Calgary, il a été écarté des rondes du week-end par un seul coup après avoir joué 71 et 68. À Lethbridge, en Alberta, la pilule a été encore plus difficile à avaler, car il fallait jouer -6 pour disputer les 36 derniers trous, un coup de moins que la performance de Gilbert.
« Pour espérer encaisser un chèque sur ce circuit, tu ne peux te permettre la moindre baisse de régime », a-t-il dit.
BEAUCOUP DE TRAVAIL
À leur deuxième participation à l’Omnium Placements Mackenzie, PierreAlexandre Bédard et Tim Alarie sont aussi conscients de la tâche qui les attend.
En 2017, Bédard avait raté la coupe par deux coups.
« Je serai vraiment plus à l’aise que l’an dernier, a dit le champion de la PGA du Canada. L’expérience acquise pendant cette longue semaine du Championnat canadien et cette victoire au niveau national me seront d’une grande utilité. »
L’an dernier, Alarie avait subi le même sort que Bédard, même s’il avait joué 67 durant la deuxième journée.
« Contrairement à l’an dernier, je saurai à quoi m’attendre, a-t-il affirmé. Tout ce qui entoure l’événement va me paraître moins gros qu’en 2017 et chose certaine, je serai moins nerveux. »