Le Journal de Montreal

Congestion à la vente de garage de la STM

Des gens ont dû faire la file durant plus de deux heures pour mettre la main sur des objets rétro

- FRANCIS PILON

Au moins 2000 personnes se sont ruées sur la vente-débarras de la Société de transport de Montréal (STM) hier, quitte à faire la file durant plus de deux heures pour mettre la main sur des objets vintage.

Des bancs de métro, des boîtes de perception, des bandeaux de quai, des panneaux d’autobus et même des portes de wagons des voitures MR-63 étaient cédés lors de la toute première vente de son genre du réseau de transport. Les prix des articles en vente se chiffraien­t entre 10 et 500 $.

Nadine St-Michel et Adèle Lanthier étaient subjuguées en voyant la file d’attente qui s’étirait du garage de la STM sur la rue Casgrain, coin Bellechass­e, jusqu’au viaduc Saint-Laurent.

« On était vraiment étonnées. Moi, je cherchais surtout un cadeau d’échange original pour Noël. J’ai décidé d’acheter un panneau d’ascenseur pour une personne handicapée qui en a un chez elle. Un beau clin d’oeil », a raconté Mme Lanthier, le sourire aux lèvres.

Gaby González-Sirois et son copain Matthew Angelus sont quant à eux arrivés à 8 h 30 hier matin pour ne rien manquer de la vente de garage qui commençait seulement à 10 h

« Je suis content que ma blonde ait pensé qu’il allait y avoir un tel engouement et, du fait, on est arrivés à l’avance. Je voulais surtout une boîte de perception pour décorer mon bureau. On voulait aussi des panneaux pour décorer l’appart », a affirmé le couple, satisfait des achats réalisés.

VICTIMES DE LEUR SUCCÈS

Le président de la STM, Philippe Schnobb, affirme avoir été positiveme­nt victime du succès de l’événement qui survient pile au moment de fêter le 52e anniversai­re du métro de Montréal.

« C’est vraiment réussi, des gens ont même commencé à faire la file dès 6 h 30 ce matin. On a tous un lien avec le métro qui peut être nostalgiqu­e et les gens sont attachés à lui, alors ça ne me surprend pas dans un sens toute cette popularité aujourd’hui », a-t-il souligné.

Benoît Clairoux, historien de la STM, est convaincu que les objets du réseau vendus ce dimanche prendront beaucoup de valeur au cours des prochaines années.

Tous les fonds amassés durant la vente seront distribués à des organismes, dont Centraide, Partenaire Santé-Québec, la Croix-Rouge canadienne et le Réchaud-bus.

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